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    Le camping frémissait, à l'Aurore alanguie.

     

    Sous un vent éveillé, d'un parfum matinal,

     

    Un soleil estival, dans sa douce harmonie,

     

    Etait déjà bien haut ; Et comme un récital

     

     

     

    De clartés diaprées, offrait comme un spectacle

     

    De céleste beauté, de joie et de couleurs.

     

    Car c'était ce matin, comme un petit miracle,

     

    Survenant rarement, qui réjouissait nos cœurs.

     

     

     

    Du haut de son zénith, de ses chaudes caresses,

     

    Le soleil en ardeur, mûrissait les blés d'or,

     

    Et faisait sécher l'herbe, et les fleurs en détresses.

     

    Mais nous, en bord de mer, on bronzait notre corps.

     

     

     

    Enfin, le soir venu, la brise était plus fraîche

     

    Et nous rafraîchissait, en nous faisant du bien.

     

    On prenait le Pastis, ayant la gorge sèche.

     

    On était en famille, en ce beau mois de Juin.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

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    Je m'éveille au matin chantant, et l'air est frais.

     

    Les oiseaux du jardin, sont sur les plus hautes branches,

     

    Et déjà gazouillants. Lors, j'ouvre mes volets,

     

    Ecoutant leurs doux chants, au soleil qui s'épanche.

     

     

     

    J'ai le cœur tout léger, car tu es avec moi,

     

    Tu sommeilles encor, dans l'ivresse d'un rêve.

     

    Peut être à hier soir, où, tous deux en émoi,

     

    Pour la première fois, quand est monté la sève,

     

     

     

    Nos deux corps exaltés, se sont tendus les bras.

     

    Après hésitations, mais enivrés de fièvre,

     

    Sans un soudain élan, encore maladroit,

     

    Avons unis dans l'Amour, nos corps et nos lèvres.

     

     

     

    Maintenant, dans ce lit, tu vis dans mon regard.

     

    Tes formes sous le drap, me donnent des envies,

     

    De bien t'aimer toujours, le matin et le soir,

     

    Chaque jour, chaque nuit, pendant toutes nos vies.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Par un matin brumeux, d'automne finissant,

     

    Perdu dans un brouillard épais, lourd de tristesse,

     

    La nature en éveil, se levait doucement,

     

    Tout comme le soleil, se lève avec noblesse.

     

     

     

    Un vent venu du nord et au souffle puissant,

     

    Chassant toute la brume, a délivré la nue,

     

    Et a rendu au ciel, sa beauté du moment,

     

    Bien que cette saison, ne soit pas bienvenue.

     

     

     

    Car l'hiver arrivait, et son air glacial

     

    Et ses intempéries, sa neige et sa misère,

     

    Ses arbres dénudés, les bras comme un signal,

     

    Dirigés vers le ciel, en cherchant la lumière,

     

     

     

    D'un soleil bien trop faible, et un peu fainéant.

     

    Mais c'étaient également, les feux de cheminée.

     

    Aussi les sports d'hiver, Noël, le jour de l'An,

     

    La raclette entre amis, balade et randonnée.

     

     

     

    C'étaient de bons moments, en attendant l'Printemps.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    De l'Amour apparaît dans tes yeux de tendresse,

     

    Et tu déploies ton charme et ta grande beauté.

     

    Puis, ta peau parfumée, appelle la caresse,

     

    Et ton corps de désirs, demande à être aimé.

     

     

     

    Ton sourire d'ivoire, en ta bouche charnelle,

     

    D'où sortent tous les mots dont j'aime la chanson,

     

    Lorsqu'ils chantent l'Amour dans une ritournelle,

     

    Demandant des baisers langoureux et fripons.

     

     

     

    J'admire tes seins lourds, À l'aréole brune,

     

    Dont j'aime caresser de mes lèvres la rondeur.

     

    Et ton doux fruit d'Amour, sucré comme une prune,

     

    Véritable délice, une tendre saveur.

     

     

     

    Et sur ton corps de rêve, et sculpté par un maître,

     

    Statue callipyge aux multiples appas ?

     

    Je mets mes mains partout, et je suis comme un être

     

    Qui découvre l'Amour pour la première fois.

     

     

     

    De tes baisers ardents, tu fais monter ma fièvre,

     

    Tu t'ouvres comme une huître, et dans tes bras me prends.

     

    Tu parcours tout mon corps de tes gourmandes lèvres.

     

    Puis bientôt je t'étreins, jusqu'au cri sous-jacent.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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  • Seul, voilà un bien triste mot
    Seul dans sa vie, seul dans sa mort
    Seul dans sa ville, même quand c'est beau
    Seul dans les rues, dans son décor

    Le matin quand chante le réveil
    Et lorsqu'il entrouvre les yeux
    Personne à tirer du sommeil
    Pour un petit câlin crapuleux

    Personne à qui porter au lit
    Le plateau de café-croissants
    Personne le regarde, lui sourit
    Le regard coquin envoûtant

    Il ne part pas à son travail
    Laissant au chaud avec regrets
    Une belle créature au bercail
    A qui le jour il penserait

    Et puis le soir rentrant chez lui
    Personne est là pour l'accueillir
    Lui tendre les bras plein d'envie
    Pour l'embrasser et lui sourire

    Personne non plus pour lui parler
    Dans son fauteuil il va s'asseoir
    Il allume et regarde la télé
    Ca remplace, égaie le noir

    Après un p'tit dîner plateau
    Dans son grand lit va se coucher
    Pour y faire un bon gros dodo
    Penser à sa vie et rêver

    Car il n'est pas seul dans sa tête
    Ni dans son coeur et pour toujours
    Il vivra avec elle peut être
    Bientôt avec son seul Amour.

    Gérard Bollon-Maso

     


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