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    Lorsqu'on te voit marcher, c'est tout l'Amour qui passe.

     

    Ta belle et blonde tête, est Phébus au plus haut.

     

    Allure et maintien, tu brilles dans l'espace.

     

    Le goût de tes baisers est semblable à tes mots,

     

     

     

    Et ils sont pour toujours, ancrés dans ma mémoire.

     

    Puis tu me fais rêver, la nuit comme le jour,

     

    Je t'imagine nue, et sculptée en ivoire,

     

    Tel un chef-d' oeuvre rare, exposé à Beaubourg.

     

     

     

    Brûlante et langoureuse, à la chair envoûtante,

     

    Aux mains tout en délice, et aux doigts caressants.

     

    Il émane de toi, des fragrances troublantes

     

    Parfumées de désirs, aux frissons exaltants.

     

     

     

    Ruissellent de ton corps, des ondes érotiques,

     

    Qui traversent le mien, le rendant crapuleux.

     

    Et tes yeux amoureux, aux caresses lubriques,

     

    Font monter mes émois, aux soupirs fiévreux.

     

     

     

    Et toute ta beauté, lors, envahit mon âme,

     

    Puis, lorsque tu souris, je m'enivre de toi.

     

    Tous mes sens en éveil, sur ton corps qui se pâme.

     

    Heureux, nous nous aimons, avec toi, je suis Roi.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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    Le ciel, large ruban gris et nimbé de nuages,

     

    Déverse sur l'étang des reflets frissonnants,

     

    Surplombe les hauts monts, comme les paysages

     

    Et qu'inonde la pluie et ses chants frémissants.

     

     

     

    Le cri de l'Aquilon, écorche la nature

     

    De ses lèvres d'Automne, et poursuit son chemin.

     

    Puis la triste lumière, épanche sa voilure,

     

    Recouvrant la vallée aux langueurs du matin.

     

     

     

    Le silence s'endort, enivré de caresses,

     

    Se réveille le soir, lorsque s'enfuit le jour.

     

    Et l'Hiver s'approchant, le ciel a des faiblesses :

     

    Souvent couvert de brume, et qui lui fait la cour.

     

     

     

    Je hais cette saison, malgré quelques merveilles :

     

    La vigne rougissante, et les arbres dorés.

     

    Préférant le Printemps, ses fleurs et ses abeilles,

     

    Les coteaux verdissants, les bois, les champs les prés.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    J'aime tes doux baisers, ils sont baisers d'Amour.

     

    Ils visitent mon corps, toujours pleins d'allégresse.

     

    Dans leur féline ardeur, sont aussi de velours.

     

    Tu es le grand miroir, de mes désirs en liesse.

     

     

     

    J'aime tes grands yeux verts, lagons polynésiens,

     

    Ton visage d'ivoire, étincelant d'étoiles,

     

    Ta chevelure d'or, aux reflets vénitiens,

     

    Ton corps voluptueux, vertigineux sans voiles.

     

     

     

    Et j'aime lorsqu'il s'ouvre, en entier que pour moi,

     

    Aux torpeurs de plaisirs, son odeur me parfume,

     

    Quand il est frémissant, dans l'étreinte ou l'émoi,

     

    Tu es comme une fleur, au parfum que l'on hume.

     

     

     

    J'aime nos folles nuits, où nos corps délirants,

     

    Explosent de luxure, et nous laissent en extase,

     

    Haletants et pâmés, comme des morts-vivants.

     

    Puis nos yeux sont brillants, et l'Amour nous embrase.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    La fièvre Amour aux yeux, tu danses ton bonheur,
    De ton souffle haletant tu craches tes soupirs,
    Dans le miroir de mon regard tu jettes ta peur,
    Et l’angoisse frivole de tous tes désirs.

    Puis nous profanons dans une orgie infernale,
    Les convenances de toutes les nuits bourgeoises,
    Nos âmes deviennent paillardes et en cavale,
    Rejoignent nos corps qui dans leur sexe pavoisent.

    Dans la multitude de nos ébats joyeux,
    Nos plaisirs se donnent et nos pensées transpirent,
    Nos mots se pressent dans les règles de nos jeux.

    Puis nos lèvres crient l’agonie de nos délires,
    Et nos corps se meurent au petit matin frileux,
    La fièvre Amour du bonheur danse dans nos yeux.



    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    L'aube vient caresser les contours des collines,

     

    La brise en murmurant, joue avec les oiseaux,

     

    Le ciel d'un bleu butane est d'une humeur coquine,

     

    Des poissons argentés sautent dans les ruisseaux.

     

     

     

    Tout au bord d'un étang, quelques crapauds se marrent,

     

    Un vieux saule pleure sa jeunesse passée,

     

    Puis en se dandinant, apparaît un canard,

     

    Les yeux dans tous les coins, il cherche sa fiancée.

     

     

     

    Dans la ferme voisine, un cocq chante faux,

     

    Les poules détalent en y laissant des plumes,

     

    Des porcs rose-bonbon se jettent sur un veau

     

    Et dans le ciel serein, y'a des anges qui fument.

     

     

     

    Au loin un vieux clocher sonne comme une cloche,

     

    A ppelant le soleil qui est très en retard,

     

    Un bourgeois bedonnant se fait faire les poches

     

    Par des gamins rieurs, des gavroches fêtards.

     

     

     

    Au creux de la vallée, un village charmant

     

    Baigne dans la verdure au comble de la joie,

     

    Car depuis ce matin tout est surprenant,

     

    Il faut bien le dire, c'est le jour du printemps.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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