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Elle marchait toute courbée presque à angle droit
Toute hésitante comme si de son avenir
Dépendait pour toujours du nombre de ses pas
Et retardant un peu le moment de partir.
Elle relevait vers les cieux qu’elle implorait
Son beau visage sillonné par la vie
Par les souvenirs, les remords, les regrets
Les Amours, les enfants, une vie bien remplie
Ses yeux, perlés d’une larme translucide
Qui ne coule jamais comme pour nous montrer
Sa tristesse infinie, et qu’elle est lucide
Que la mort n’est pas loin prête à la faucher
Alors, ratatinée comme pour se protéger
Elle avance dans ce monde qui n’est plus le sien
Ne sait plus si elle doit partir ou continuer
A plier sous le poids de son maigre destin.
Gérard Bollon-Maso
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Belle comme un soleil, le matin à l'Aurore,
Epars, sont tes cheveux, sur le drap de satin,
Posés en Auréole, éblouissant encore,
Entourant ton visage, aux attraits doux et fins.
Admirant tes appas, de charme et de beauté,
J'enveloppe ton corps, d'un doux regard sans crainte.
Je caresse ton sein, gonflé de volupté
S'élèvent tes soupirs, en doucereuse plainte.
Ma main tout en finesse, aux longs doigts d'Aventure,
Explorant à tâtons, des chemins inconnus,
Cherche dans tes vallons, le trésor de luxure
De tes lèvres d'Amour, aux baisers attendus.
Il monte de ta chair, des désirs d'éruption.
Tes yeux de fièvre ardente, et ta grâce étoilée,
Brûle toute ma peau, en ébullition.
Et j'enlace ton corps, d'une étreinte enflammée.
Gérard Bollon-Maso
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O nuit d'aventure,
Charme et volupté,
Ton corps de luxure
Lors, m'a enflammé.
J'aime ta nature,
Ta grande beauté,
Ta fière stature,
Tes yeux de clarté.
Ta chute de reins,
Ton fessier d'airain,
Ton ventre doré.
Ta magnificence,
Ton intelligence,
Ta subtilité.
Gérard Bollon-Maso
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Un ciel azur glacé, s'illumine à l'Aurore.
Un brouillard mauve et nu, plane au bas des coteaux.
Sur un sol enneigé, que la lumière dore,
La froidure a stoppé, le doux chant des ruisseaux.
Les arbres frissonnant, lèvent leurs branches nues,
En suppliant le ciel, d'appeler le Printemps.
Puis même le silence est figé jusqu'aux nues.
Venant du nord, le froid est porté par le vent.
Les bruits sont étouffés, par une neige épaisse.
Le temps s'est endormi, tout est calme et feutré.
Les lèvres des passants, sont enduites de graisse,
Echarpe sur le nez, marchant emmitouflés.
Dans toutes les maisons, on a ravivé l'âtre,
Et qui rouge de braise, étincelle de feux.
Puis s'élève du toit, grise et un peu bleuâtre,
Une fumée en vol, montante vers les cieux.
Gérard Bollon-Maso
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Tu vis dans mes pensées, et dans mes plus beaux rêves,
Car tu es loin de moi, je veux te voir bientôt.
Ton corps tout en caresse, et en baisers sans trêves.
Mon bonheur va venir, dans tes bras aussitôt.
Tes beaux yeux verts lagon, scintillants de lumière,
Comme un soleil d'été, m'irradie au plus haut.
Puis tu es mon désir, ma vie et ma prière.
Mon étoile d'Amour, tu rends mon ciel si beau.
Tu es bien mon printemps, cheveux blonds, lèvres roses.
Pour moi, tu es déjà aux rives de ma peau,
Dans mes bras langoureux et mes métamorphoses,
Contre tes seins nacrés et ton ventre tout chaud.
Je devine déjà, cette bouche brûlante,
En parcourant ma chair, me donnant le frisson.
Et ton joli corps nu, à la voix frémissante,
La plus belle vraiment, c'est toi mon doux chaton.
Gérard Bollon-Maso
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