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Déjà tous les chemins sont sillonnés d'ornières,
Les fleurs ont disparues, les prés sont enneigés.
Ne chantent plus les eaux des ruisseaux, des rivières.
Dans un ciel gris de fer, les oiseaux ont migré.
Au son du vent glacé, la nature s'enfuit
Vers des rêves d'azur, de soleil et de plages,
De couleurs étoilées et de printemps fleuri.
O ! Hiver de malheur, arrête tes ravages.
Dans tes nuits de froidure, où même, le ciel tremble,
Tu fais mourir des gens, aussi des animaux.
Les arbres noirs et nus, à des spectres ressemblent
Sous une Lune crue aux éclats de sanglots.
Enfin voici Avril qui arrive en sauveur,
Son Soleil encor tendre à la lumière dense
Caresse la nature et réchauffe les cœurs.
Puis Mai, et le muguet, l'été, et les vacances.
Gérard Bollon-Maso
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O suprême matin d'odeurs et de lumière,
Radieuse aurore, virginale beauté,
Ton silence divin envahit tout l'éther,
La nature est en fête au soleil de l'été.
Infinité du ciel resplendissant d'éclats
Dans la sérénité de la voûte éternelle,
Horizon des monts bleus, sommets des au-delà,
Chansons de nos ruisseaux coulant en cascatelle.
Nuages cotonneux, blanche écume céleste,
Une flèche d'oiseaux rayant le bel azur.
Nos villages dormant à l'heure de la sieste
Aux arbres de l'ombre, beauté de leur verdure.
Nos jardins entourés de feuillage vermeil
Exhalant leurs parfums dans nos maisons de pierre,
Les heures s'égrènent au tic tac du réveil
Sous un soleil brûlant en fresque de lumière.
Nos villages posés en haut de leur colline.
Plaines, champs et prairies, étalant leurs tapis
Caressés par le vent qui joyeux les butine.
Nos soleils déclinant aux couleurs embellies,
Et les tendres soirées illuminées d'étoiles
Aux doux feux scintillants qui nous bercent d'Amour,
Au lever de la lune où nos chairs se dévoilent,
Aux nuits enivrantes et d'Amour chaque jour.
Gérard Bollon Maso
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Une douleur aiguë transperça sa poitrine,
Stoppé dans son élan, trébucha, étonné,
Il tomba sur le sol au bas de la colline
Les yeux tout grands ouverts sur le ciel étoilé.
Sa vie s’enfuyait tel l’air d’un ballon crevé,
Il posa sa main comme pour la retenir
Sur le trou rond et rougi de son corps violé,
Et il sut qu’à cet instant il allait mourir.
Alors surgirent des images un peu floues,
Elles défilaient saccadées dans un rythme fou,
Comme dans un vieux film muet en noir et blanc.
Toute son enfance, les filles, les copains,
Les conneries, les cuites, les Amours naissants ;
Il ferma les yeux, maintenant tout était loin.
Gérard Bollon-Maso
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O désert immense,
A perte de vue et d'horizon.
Tes vagues de sable blond,
Ondulent sous un vent brûlant,
Soufflant parfois en tempête,
Troublant l'azur de ton ciel.
Vide de toute verdure,
Ton feu, condamné par le diable,
Assèche hommes et bêtes.
Dans ta nature solitaire,
Même tes bruits s'évadent
Dans un cri de silence.
Mais, tes oasis,
Perles d'eau salvatrice,
appellent à la vie
Et dans un supplice,
font paraître ta beauté.
Gérard Bollon Maso
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Dans un calme infini, descendu d'un ciel noir,
L'heure de plénitude en son silence d'or,
S'effaçait lentement dans le temps et l'espoir,
Attendant en dormant qu'apparaisse l'aurore.
Elle apparue enfin, belle dans son décor,
Aux couleurs de pastel, douce dans sa victoire,
Etalant sa beauté, sa toile en son essor
Donnant au paysage, une merveille à voir.
Le soleil s'est levé, amplifiant ses couleurs.
Alors dans la lumière exhalant ses splendeurs,
Les cieux ont explosés en exquise harmonie.
La nature attendait que le soleil s'élève,
Afin de réchauffer, champs, forêt, prés fleuris.
Un matin radieux est né, sorti d'un rêve.
Gérard Bollon-Maso
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