• Une brise légère ondulait tes cheveux,

    Et l'air doux caressait tes graciles épaules,

    Ta robe s'envolait et, à l'ombre d'un saule

    J'admirai tes jambes d'un regard malicieux.

     

    Bientôt tu vins t'asseoir sur un carré herbeux

    Juste à côté de moi et prenant un air drôle,

    Tu m'offris un baiser. Une cabane en tôle

    Située à côté, tendait son toit venteux,

     

    Nous nous y rendîmes nous tenant par la main,

    En courant et riant sur un petit chemin ;

    Le sol était propre, couvert d' herbe séchée,

     

    Nous nous allongeâmes, amoureux, impatients

    Puis nous fîmes l'Amour jusqu'en fin de soirée,

    Promettant de se voir de plus en plus souvent.

     

    Gérard Bollon-Maso


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  • Sous la voûte nocturne une lune frileuse
    Se reflète tremblante à l'onde des bassins,
    En cette fin d'été un air frais et divin
    effleure nos cheveux d'une haleine charmeuse.

    Le silence se lève en la nuit ténébreuse,
    Tous les bruits s'atténuent au-delà des confins,
    La vallée encor verte, entourée en sapins
    S'apaise doucement et s'endort paresseuse.

    Palpitant de mystère en ses millions d'étoiles,
    Le ciel illuminé sur fond d'immense toile,
    Scintille de ses feux aux éclats de diamants.

    Puis, l'aurore flamboie en sa lumière d'or,
    Déployant ses reflets aux toits encor dormants,
    C'est un jour renaissant dans un nouveau décor.


    Gérard  Bollon-Maso
     

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie. 


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  • Au soleil enflammé, dans la lumière crue,

    T'es là, en pâmoison sur un lit de satin.

    Encore ensommeillée, entièrement nue,

    Offerte à mon regard, et à mon oeil coquin.

     

    Puis devant ta maison j'ai contemplé la vue :

    Miracle de beauté estompant mes chagrins.

    Je suis resté longtemps, une ombre dans ta rue.

    Il m'est venu bientôt que j'avais le béguin.

     

    Soudain j'ai eu très peur que déjà tu t'éveilles,

    Rompant ainsi le charme en mon rêve merveille.

    Mais tu t'es retournée, offrant ton beau visage.

     

    Le soleil caressant ton corps de mannequin,

    Tu as ouvert les yeux, c'était comme un mirage,

    Avec un beau sourire, alors, tu m'as dit viens !......

     

    Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.

     

     

     


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  • Lorsque le ciel s'éveille à l'Aube frissonnant,
    La brise en sa froideur, s'épanche monotone
    Berçant ce nouveau jour d'un triste chant d’Automne,
    Et qui dans ses langueurs va passer maraudant.

    La nature s'habille en sa mélancolie
    Et la forêt se pare en couleurs cuivre et or.
    Les nuages noirs et bas s'étonnent de leur sort,
    La clarté se dérobe et s’enfuit en folie.

    Les étangs se recouvrent de haillons brumeux
    Lors pour se protéger du temps et ses délires ,
    Les oiseaux se sont tus, n'ayant plus rien à dire,
    Ont rangé tout leur chant sont partis malheureux.

    Mais quand la grisaille au soleil s’évapore
    Inondant de doux rayons la nature en retrait,
    S'éclate la vallée en ses plus beaux reflets
    Et offrent à nos yeux les beautés qu'on adore.


    Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.


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  • Quand mon âme et mon coeur saisis par ton Amour,

    Par le feu de ton corps, celui de tes prunelles,

    Chantent dès le matin d'une voix de velours,

    C'est que l'on s'est aimé jusqu'à l'Aube nouvelle.

     

    Et quand le soir venu, lorsque se meurt le jour,

    Que ton parfum grisant embaume ma cervelle,

    Enivré dans tes bras et par tes beaux atours,

    Le désir monte en moi, mon regard étincelle.

     

    Quand ton corps impudique, aux formes savoureuses

    Et que tu es cambrée, offre, voluptueuse

    Ta chair douce et lascive à mes gestes pervers.

     

    Puis tes seins insolents au galbe d'indécence

    Me mettent en émoi et la tête à l'envers,

    Tu es tout mon trésor et mon eau de jouvence.

    Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.


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