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Sonnet coquin
Une brise légère ondulait tes cheveux,
Et l'air doux caressait tes graciles épaules,
Ta robe s'envolait et, à l'ombre d'un saule
J'admirai tes jambes d'un regard malicieux.
Bientôt tu vins t'asseoir sur un carré herbeux
Juste à côté de moi et prenant un air drôle,
Tu m'offris un baiser. Une cabane en tôle
Située à côté, tendait son toit venteux,
Nous nous y rendîmes nous tenant par la main,
En courant et riant sur un petit chemin ;
Le sol était propre, couvert d' herbe séchée,
Nous nous allongeâmes, amoureux, impatients
Puis nous fîmes l'Amour jusqu'en fin de soirée,
Promettant de se voir de plus en plus souvent.
Gérard Bollon-Maso
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