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Tu dormais encor, nue, en ce matin d'été,
Sur tes draps de satin, froissés, d'un joli rose.
Tes cheveux emmêlés et d'un beau blond cendré,
Camouflaient à moitié ton visage grandiose.
Puis, tu as ouvert les yeux et m'a fait un sourire.
Un regard bleu pastel et des lèvres carmin,
Toujours l'humeur joyeuse et toujours prête à rire.
Tu m'as dit des mots doux, qui donnent le béguin.
Un rai de soleil s'est glissé sur ton sein blanc.
Puis il est descendu sur ton ventre en douceur.
Bien sûr je l'ai suivi d'un oeil impertinent,
Progressant lentement comme pousse une fleur.
Sur ton triangle d'or, maintenant s'est posé,
Le faisant scintiller comme un matin d'aurore,
Puis ton joyau d'Amour dans son écrin doré,
Merveille de désirs, de plaisirs que j'adore.
Gérard Bollon Maso
Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.
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Au charme matinal d'un lever de soleil,
D'un ciel aux tons pastels, teinté de rose pâle
Le vallon resplendit dans sa beauté d'opale
Et toute sa splendeur, est encor en sommeil.
Paysage en couleurs, s'offre à notre regard,
Les lacs et les étangs tels des joyaux brillent,
Leurs éclats de lumière et leurs eaux qui scintillent,
La forêt magnifique, et quelques champs épars.
Des hameaux dispersés reflètent tels rubis
Quand sur les toits rouges, un beau soleil rayonne.
La ligne de collines quand elle moutonne,
Dressent ses mamelons comme des seins unis.
Rivières et ruisseaux courant à travers champs,
Diffusant frissons, clapotis et mélodies,
Traversant villages, puis sous-bois et prairies.
Et des oiseaux joyeux, leurs si merveilleux chants.
Dans la douceur du jour, et toute sa merveille,
La nuit a laissé place à une aube nouvelle.
Et le brouillard léger, s'est envolé rebelle,
La nature en beauté se découvre et s'éveille.
Gérard Bollon-Maso
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Achat ou renseignements concernant mes recueils au : 07 71 59 46 64
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Mais dis moi, où donc es tu ma belle amoureuse ?
Toi qui voyages en mon âme jour et nuit
Toi qui remplis d’une douce musique heureuse
Le gouffre abyssal des profondeurs qui détruit.
Toi qui m’échauffes le sang de tes doux émois
M’éclaires l’avenir de tes tendres prunelles.
Nourris de ton Amour, tout mon corps aux abois
Tu m’offres la jouissance aux saveurs sensuelles.
Mais où donc es tu ma belle rose pourprée ?
A la robe feuillue aux teintes baccarat
Que je relève fragile à la nuit tombée
En implorant le ciel, les anges ici-bas.
Ô toi qui rends mes rêves clairs et transparents
Où toujours je m’évade en mes idées obscures
Et, métamorphosé dès le soleil levant
Et comme un nouveau né à l’âme vierge et pure.
Mais dis moi où donc es tu ma belle amoureuse ?
Toi qui voyages quelque part dans mes cieux
Et, quand toute parée en ta beauté enjôleuse
Tu sors de mes songes et pour me rendre heureux.
Gérard Bollon-MasoMerci de me lire et d'apprécier ma poésie.
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O ruisseau musical bordé de saules pleureurs,
Sa fraîcheur d'eau joyeuse et qui danse légère
Sur son lit de cailloux, qui par un vent de fleurs
Est caressé d'Amour, parfumé de lumière.
Il va vagabondant sous un beau ciel d'été,
Heureux de serpenter dans un beau paysage,
Traversant des sous-bois, puis longeant champs et prés,
Et routes et chemins, en prenant au passage,
L'odeur de l'herbe verte et de la fenaison.
Contournant les vallons, les coteaux et collines,
Se dirige bientôt, tout droit vers l'horizon,
Où l'attend patiemment la rivière assassine.
Gérard Bollon-Maso
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Le paysage de ton beau corps se devine,
Ressort dans la lumière en notre ciel doré.
Mystérieuse apparition douce et divine
Et comme un fantôme en surgissant du passé.
Depuis toutes ces longues années, ton image,
Comme dans un vieil album photos oublié,
Me revient d'un seul coup, ton merveilleux visage
Et ton charme enjôleur car tu n'as pas changé.
Lors, j'ai tant rêvé de cette nuit de lumière,
Effaçant pour toujours le noir et le néant,
Ainsi me retrouvant des années en arrière,
Toi et moi amoureux, quand nous étions amants.
Mais tu dis que tu es seulement de passage,
Que tu dois repartir, que ta vie est ailleurs,
J'aimerais te retenir avec des mots sages,
Mais un dernier baiser qui me perce le coeur.
Le paysage de ton beau corps se dessine,
S'éloignant dans la lumière de ma souffrance.
Déjà tu disparais de ma vie orpheline,
Et je rouvre les yeux sur ma désespérance.
Gérard Bollon-Maso
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