• Dans l'âpreté du soir, aux sons de tes soupirs,

    Tu incendies ma peau de brûlures charnelles.

    Puis, je frémis d'Amour, de joie et de désirs

    Sous la Lune perverse aux pâles étincelles.

     

    Puis tu me dis des mots, qui font fermer les yeux,

    Prodiguant des caresses de tes mains obscènes.

    Aux gestes de délire et tes baisers fougueux,

    Ton corps libidineux, déjà se met en scène,

     

    Et, nue entièrement, de ta voix enjôleuse,

    Tu me chantes l'Amour tout en me chevauchant.

    Alors, les seins au clair, chargeant voluptueuse,

    En bataille nos corps, s'envoient en l'air brûlant.

     

    Puis à l'Aube enflammée, au matin extatique,

    Ressuscités des morts, et toujours bien vivants,

    Notre esprit envoûté par cette nuit lubrique,

    Nous plongent dans le stupre et le sexe insolent.

    Gérard Bollon-Maso

     

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  • Ce doux matin d'Azur était fait de promesses.

    Le coeur était léger, notre corps reposé.

    Nous avons profité de ce jour d'allégresse,

    Pour faire un pique nique au soleil de l'été.

     

    Nous sommes partis tôt en ce moment d'ivresse

    Pour atteindre bientôt le petit coin rêvé.

    Un endroit très tranquille et qui nous intéresse,

    Car tout au bord de l'eau puis bien aménagé.

     

    Nous avons déjeuné, tous deux en amoureux,

    Un repas très sympa et les yeux dans les yeux.

    Et le vin savoureux nous a tourné la tête.

     

    Puis après une sieste, heureuse et crapuleuse,

    Sur un tapis de mousse et d'herbe doucereuse,

    Nous sommes bien rentrés; C'était un jour de fête.

    Gérard Bollon-Maso

     

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  • Ce soir le vent est doux et clame sa douceur

    En soupirs parfumés, puis frissons et caresses.

    Le ciel d'éternité repose sa splendeur,

    Pour éclater demain, en beauté et promesses.

     

    Dans l'ombre qui descend scintillante d'étoiles,

    Bientôt l'astre sélène, épanche ses lueurs,

    Couvrant de lumière or comme sur une toile,

    La nature endormie et son rêve enchanteur.

     

    Les âmes des amants, s'envolent vers les cieux.

    Leurs baisers se fracturent aux bouches affamées.

    Leurs Amours se lisent dans le fond de leurs yeux,

    Leur corps appétissant, se livre à la volée.

     

    Au soleil de minuit, sous les éclats nocturnes,

    Dans l'espace infini, le silence s'endort.

    Et seuls les longs soupirs des anges taciturnes,

    Accompagnent l'Amour, de ceux, aimant encor.

    Gérard Bollon-Maso

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  • Je suis encore dans l'espoir de ton visage,

    Qui dans un temps certain, peut à peu disparaît,

    Dans une nébuleuse et comme un paysage

    Dans un matin d'Automne, au noir d'une forêt.

     

    Il me reste le rêve et ses chemins d'oubli,

    Au réveil douloureux dans ma triste mémoire.

    Mais ton prénom résonne en ma tête à l'envi

    Et tenace il est là, rappelant notre histoire.

     

    Mais je t'attends toujours, malgré mon désespoir,

    Qu'au soleil de tes yeux et ta douce lumière,

    Je puisse réchauffer, éclairer dans le noir

    Mon coeur et puis mon corps, froids telle une glacière.

     

    Reviendras tu un jour me couvrir de baisers

    Et caresser mon corps de ta main si peu sage ?

    Lors je retrouverais le plaisir de t'aimer,

    Je suis encore dans l'espoir de ton visage.

     

    Gérard Bollon-Maso

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  • Les lueurs du couchant ont noyé l'horizon

    Et forment comme un voile à la beauté vivante,

    Qui bientôt va s'étendre au-delà des vallons,

    Laissant place à la nuit, d'une noirceur troublante.

     

    Car un ballet astral va envahir les cieux.

    Les étoiles scintillent, et la Lune s'élève.

    Déjà en cet instant, on en prend plein les yeux

    Avec la voie lactée on va vivre un vrai rêve.

     

    La nature s'endort, s'imprègne de silence,

    S'enivre de parfums et s'estompe bientôt.

    L'air est tout embaumé de subtiles fragrances.

    Des oiseaux de nuit poussent leurs cris moins hauts.

     

    Les amants emmêlés consomment leur Amour

    Sous la Lune complice et sa clarté brumeuse.

    Et il se promettent de s'aimer jusqu'au jour

    Et d'avoir à jamais toute une vie heureuse.

     

    Gérard Bollon-Maso

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