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NATURE EN FROIDURE
Déjà tous les chemins sont sillonnés d'ornières,
Les fleurs ont disparues, les prés sont enneigés.
Ne chantent plus les eaux des ruisseaux, des rivières.
Dans un ciel gris de fer, les oiseaux ont migré.
Au son du vent glacé, la nature s'enfuit
Vers des rêves d'azur, de soleil et de plages,
De couleurs étoilées et de printemps fleuri.
O ! Hiver de malheur, arrête tes ravages.
Dans tes nuits de froidure, où même, le ciel tremble,
Tu fais mourir des gens, aussi des animaux.
Les arbres noirs et nus, à des spectres ressemblent
Sous une Lune crue aux éclats de sanglots.
Enfin voici Avril qui arrive en sauveur,
Son Soleil encor tendre à la lumière dense
Caresse la nature et réchauffe les cœurs.
Puis Mai, et le muguet, l'été, et les vacances.
Gérard Bollon-Maso
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