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    Elle marchait toute courbée presque à angle droit
    Toute hésitante comme si de son avenir
    Dépendait pour toujours du nombre de ses pas
    Et retardant un peu le moment de mourir

    Elle relevait vers les cieux qu’elle implorait
    Son beau visage sillonné par la vie
    Par les souvenirs, les remords, les regrets
    Les Amours, les enfants, une vie bien remplie

    Ses yeux, perlés d’une larme translucide
    Qui ne coule jamais comme pour nous montrer
    Sa tristesse infinie, et qu’elle est lucide
    Que la mort n’est pas loin prête à la faucher

    Alors, ratatinée comme pour se protéger
    Elle avance dans ce monde qui n’est plus le sien
    Ne sait plus si elle doit partir ou continuer
    A plier sous le poids de son maigre destin.



    Gérard Bollon-Maso

     

     


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    Les rayons de l'aurore en ce matin naissant,

     

    Envahissaient déjà une nuit au teint pâle.

     

    Des parfums matinaux exhalaient chaque instant

     

    Leurs odeurs de rosée et de flore provençale.

     

     

     

    Embellie par tout l'or d'un soleil pénétrant ,

     

    La vallée festoyait de lumière royale.

     

    Et les paysages exultaient en montrant

     

    leur sauvage beauté sous la nue magistrale.

     

     

     

    Des collines au loin, scintillaient de verdure,

     

    Des prairies et des champs étendaient leur richesse,

     

    Leurs couleurs diaprées, formant une parure.

     

     

     

    Un souffle de printemps embaumait la nature.

     

    Tout s'éveillait enfin sous un beau ciel d'azur.

     

    La vallée était belle en ce matin d'ivresse.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Une nuit bleue noyait les maisons du village,

     

    Et le soir s'étoilait sous le clair de la Lune.

     

    La nature enneigée sommeillait comme un sage,

     

    Attendant le dégel, la douceur opportune.

     

     

     

    Mais le vent comme un cri a déchiré l'éther,

     

    C'était le vent du nord, rafales de froidure,

     

    Gelant l'obscurité, les hommes et la terre,

     

    Pliant les arbres nus, faisant pleurer les murs.

     

     

     

    Les fenêtres sombres en cette heure avancée,

     

    Tentaient tant bien que mal de capter la lumière

     

    Des reflets de la Lune aux rayons tamisés.

     

    Le silence envoyait son écho de mystère.

     

     

     

    Puis, la nuit est passée, le vent froid s'est couché

     

    Et déjà l'aube mauve, inonde le vallon.

     

    Le ciel multicolore, aux éclats de beauté

     

    Dans un élan de joie, paraît à l'horizon.

     

     

     

    Et les premiers rayons de notre astre royal

     

    caressent les sommets et la neige éternelle,

     

    Qui lors étincelle sa blancheur magistrale.

     

    La nature en hiver peut être vraiment belle.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Déjà tous les chemins sont sillonnés d'ornières,

     

    Les fleurs ont disparues, les prés sont enneigés.

     

    Ne chantent plus les eaux des ruisseaux, des rivières.

     

    Dans un ciel gris de fer, les oiseaux ont migré.

     

     

     

    Au son du vent glacé, la nature s'enfuit

     

    Vers des rêves d'azur, de soleil et de plages,

     

    De couleurs étoilées et de printemps fleuri.

     

    O ! Hiver de malheur, arrête tes ravages.

     

     

     

    Dans tes nuits de froidure, où même, le ciel tremble,

     

    Tu fais mourir des gens, aussi des animaux.

     

    Les arbres noirs et nus, à des spectres ressemblent

     

    Sous une Lune crue aux éclats de sanglots.

     

     

     

    Enfin voici Avril qui arrive en sauveur,

     

    Son Soleil encor tendre à la lumière dense

     

    Caresse la nature et réchauffe les cœurs.

     

    Puis Mai, et le muguet, l'été, et les vacances.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     


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    O suprême matin d'odeurs et de lumière,

     

    Radieuse aurore, virginale beauté,

     

    Ton silence divin envahit tout l'éther,

     

    La nature est en fête au soleil de l'été.

     

     

     

    Infinité du ciel resplendissant d'éclats

     

    Dans la sérénité de la voûte éternelle,

     

    Horizon des monts bleus, sommets des au-delà,

     

    Chansons de nos ruisseaux coulant en cascatelle.

     

     

     

    Nuages cotonneux, blanche écume céleste,

     

    Une flèche d'oiseaux rayant le bel azur.

     

    Nos villages dormant à l'heure de la sieste

     

    Aux arbres de l'ombre, beauté de leur verdure.

     

     

     

    Nos jardins entourés de feuillage vermeil

     

    Exhalant leurs parfums dans nos maisons de pierre,

     

    Les heures s'égrènent au tic tac du réveil

     

    Sous un soleil brûlant en fresque de lumière.

     

     

     

    Nos villages posés en haut de leur colline.

     

    Plaines, champs et prairies, étalant leurs tapis

     

    Caressés par le vent qui joyeux les butine.

     

    Nos soleils déclinant aux couleurs embellies,

     

     

     

    Et les tendres soirées illuminées d'étoiles

     

    Aux doux feux scintillants qui nous bercent d'Amour,

     

    Au lever de la lune où nos chairs se dévoilent,

     

    Aux nuits enivrantes et d'Amour chaque jour.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon Maso

     

     

     

     

     

     

     


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