-
L’étendue céleste et bleue jette éparpillés
Ses tous premiers rayons sur la brume fumante
Qui, devenant claire, limpide et transparente,
Nous laisse voir une nature émerveillée.
Les peupliers bruissant et dessinant au ciel,
Des auréoles vertes balayant les nuages
Qui affolés s’enfuient, manifestant leur rage,
Se regroupant dans une crise existentielle.
Au petit matin, à l’horizon encor mauve,
La rosée étincelle aux feuillages dorés,
La brise en fraîcheur caresse d’un air léger
Les coquelicots fragiles dans leur blé fauve.
Les oiseaux mélodieux chantent la campagne,
Les arbres fruitiers de leurs fleurs en parure,
Dessinent dans les verts prés de leur belle allure,
Des reflets chatoyants bariolés tels des pagnes
Puis le soleil s’élève fluide et lumineux,
Imposant au ciel son disque fluorescent
Et darde très insolent ses fuseaux ardents
Comme la montée de lave au volcan fiévreux.
Inondé de lumière aux reflets éclatants,
Le fleuve qui serpentant au creux du vallon,
Scintille comme un diamant au-delà des monts,
Que ce paysage est beau au soleil levant.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
Dans le ciel virginal, naît l'Aurore nouvelle,
Ses ailes déployant, de couleur pourpre et or,
Parfumé de silence à l'odeur éternelle,
Un silence enchanté dans un brillant décor.
Une brume légère, et encore en sommeil,
Recouvre le vallon en le peignant en mauve,
S'évaporant bientôt sous le naissant soleil.
Dérangé par un bruit, un rossignol se sauve.
Sous les saules, au bord d'un large et vif ruisseau,
Se désaltère un cerf de l'eau fraîche et limpide.
Un renard blanc et roux, nous montre son museau.
Un sanglier trapu, soudain passe, rapide.
Poursuivant le chemin, nous arrivons au lac.
Un cygne immaculé, s'envole tel un ange.
Sur l'onde frémissante, ancien, passe le bac.
Nous aimons cet endroit, surtout que rien ne change.
Gérard Bollon Maso
votre commentaire -
La douce volupté de ta beauté rayonne,
Et j'aime tes beaux yeux caressants de douceur.
Ta voix tendre et jolie, en mon âme résonne
Comme un chant câlin d'Amour, de joie et de chaleur.
Ton sourire carmin, me met de bonne humeur.
Le goût de tes baisers, de framboise et de pomme,
Me met en appétit d'Amour et de bonheur,
Puis mon corps en émoi ; C'est le désir en somme.
Et ton corps, O ton corps ! Une œuvre sensuelle
Dont les seins enivrants qui sont faits pour mes mains,
Ont le charme onduleux des vallons de Moselle.
Tes cuisses en fuseaux, ton ventre d'hirondelle,
N'oublions pas ta hanche et ta chute de reins,
Qui me font frissonner des pieds à la cervelle.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
Le soleil rougissait le ciel à l'horizon.
Les nues embrasées empourpraient la colline.
L'air parfumé d'ivresse embaumait le vallon
Et l'étang miroitait la lumière opaline.
C'était un doux matin à la belle saison.
Les rayons bienfaisants de la source divine
Mûrissaient lentement les blés pour la moisson
Puis légumes et fruits, citron et clémentine.
Tout s'épanouissait, la nature, la flore.
Régnait en ces lieux un silence envoûtant,
Donnant l'impression magique d'être encore
Au premier jour du monde, et on se sentait bien.
On s'allongeait sur l'herbe, et l'oeil ouvert tout grand,
On regardait le ciel, au calme olympien.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire -
Un ciel illuminé caresse les coteaux.
Un sentier verdoyant dans la forêt s'évade.
Un étang enjôleur fait miroiter ses eaux
Au soleil matinal, lui faisant une aubade.
Puis l'haleine du vent, embaume la nature
Et qui, joyeuse et gaie, enchante le vallon
De toutes ses couleurs, toute sa verdure.
Un pécheur, ligne en main, surveille son bouchon.
A l'horizon le ciel fait l'Amour à la terre,
Ensemble ils sont liés, et pour l'éternité.
Un couple de vieillards sur un vieux banc de pierre
Et face au paysage, admire sa beauté.
Un oiseau s'émerveille au ciel d'azur en flamme,
Il embrasse l'éther, et disparaît au loin.
Le vallon est si beau, beau tel ton corps de femme.
D'y vivre on y est bien, Amour, tiens moi la main.
Gérard Bollon-Maso
votre commentaire