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J’écoute le vent geindre en son souffle glacé,
L’automne descend du ciel en grise tristesse
Dépouillant la nature avec grande allégresse,
La mettant aux supplices des matins gelés.
La lumière décroît au soleil fatigué
Qui fait la grasse matinée tout en paresse,
Qui se couche avec les poules tout en faiblesse
Laisse tomber le ciel tôt dans l’obscurité.
Bien au chaud devant l’âtre rouge crépitant,
Confortablement nous passons de bons moments
A lire ou bien à écrire quelque poème.
Quand la lune se lève, comme des amants
Nous nous murmurons des mots d’Amour, des je t’aime,
Puis en riant nous pensons déjà au printemps.
Gérard Bollon-MasoMerci de me lire et d'apprécier ce texte.
Contact pour renseignements ou achat de mes recueils : SMS : 07 71 59 46 64
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Dans le flot savoureux de mes rêves d'Amour,
Tes beaux yeux brillent tout en perles de lumière,
Où je m'enivre d'Azur, la nuit et le jour,
Quand le vent caresse ton épaisse crinière,
Qui coule dans ton dos jusqu'au creux de tes reins,
Magnifique d'ébène et de clartés ambrées.
Ton corps dans toute la beauté du féminin,
Est une œuvre d'art, par un grand génie sculptée,
Juste pour mon plaisir et celui de mes mains.
Comme Aphrodite, Reine des beautés antiques,
Tu règnes dans mes nuits, jusqu'au lendemain.
Je vis que par toi, tu es mon antibiotique.
Depuis quelques jours, je rêve tout éveillé,
Après t'avoir aperçue passer dans ma rue.
Tu sembles correspondre à mes rêves passés,
Je pense déjà à toi, quand je te verrais nue.
Gérard Bollon-Maso
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Dans les vagues clartés d'un beau jour qui se meurt,
Le soleil moins ardent se teinte de garance.
Et l'air est embaumé d'un parfum de douceur.
Subtil enchantement, volupté de fragrance.
L'heure lente s'égrène au clocher du village.
Le crépuscule avance et s'étend lentement
A l'horizon lointain et au ciel sans nuage,
Recouvrant la vallée aux caresses du vent.
C'est un soir languissant de beauté et d'Amour.
Et l'air déjà plus doux chante sous la charmille,
Dans un silence sombre et un ciel de velours
Où la Lune se pâme et dans la nuit oscille.
Maintenant endormie en son repos nocturne,
La nature disperse à tout va son parfum,
Qui enchante la nuit et l'éther taciturne,
Dans un désir charmant jusqu'au petit matin.
Gérard Bollon-Maso
Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.
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Je n'ai pas oublié la douceur de ta peau,
Ton beau visage,
Ton doux regard bleu et de l'Amour tous tes mots,
Ni ton image.
Je n'ai pas oublié lorsque tu te dévoiles,
Tes baisers d'or,
Nos crépuscules célestes à compter les étoiles
Un beau décor.
Je n'ai pas oublié nos soirées poétiques,
Au coin du feu,
Nos échanges, nos désaccords et nos répliques,
Tels dans un jeu.
Je n'ai pas oublié en forêt nos balades
Au bord de l'eau,
Nos sandwichs jambon-beurre et nos escapades
Prises au galop.
Je n'ai pas oublié nos longues nuits d'Amour
Et tout ton charme,
Nos éveils aux tendres câlins, au petit jour
Tes beaux yeux parme.
Je ne t'ai pas oubliée, où es tu mon Amour,
J't'aime toujours.
Gérard Bollon-Maso
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Ils sont tous venus ce jour là
Des banlieues du nord de Paris
Des bidonvilles de là-bas
Nanterre, Bezons, ou Clichy
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Ils sont venus manifester
En costume du dimanche
Pacifique et non armés
Aucun esprit de revanche
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Capitale des droits de l’homme
Ils espéraient être entendus
Liberté pour tous les hommes
Même immigrés bien entendu
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Papon, le préfet de police
En a décidé autrement
Ordonnant quelle injustice
Le massacre des innocents
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Leurs corps flottants sur la Seine
Sont maintenant dans l’histoire
Une image très obscène
Qui noircit nos mémoires
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Une date de la honte
Dont doit se souvenir chacun
Ce sale temps qui remonte
Dix sept octobre soixante et un.
Gérard Bollon-Maso
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