• J’écoute le vent geindre en son souffle glacé,
    L’automne descend du ciel en grise tristesse
    Dépouillant la nature avec grande allégresse,
    La mettant aux supplices des matins gelés.

    La lumière décroît au soleil fatigué
    Qui fait la grasse matinée tout en paresse,
    Qui se couche avec les poules tout en faiblesse
    Laisse tomber le ciel tôt dans l’obscurité.

    Bien au chaud devant l’âtre rouge crépitant,
    Confortablement nous passons de bons moments
    A lire ou bien à écrire quelque poème.

    Quand la lune se lève, comme des amants
    Nous nous murmurons des mots d’Amour, des je t’aime,
    Puis en riant nous pensons déjà au printemps.


    Gérard Bollon-Maso

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  • Dans le flot savoureux de mes rêves d'Amour,

    Tes beaux yeux brillent tout en perles de lumière,

    Où je m'enivre d'Azur, la nuit et le jour,

    Quand le vent caresse ton épaisse crinière,

     

    Qui coule dans ton dos jusqu'au creux de tes reins,

    Magnifique d'ébène et de clartés ambrées.

    Ton corps dans toute la beauté du féminin,

    Est une œuvre d'art, par un grand génie sculptée,

     

    Juste pour mon plaisir et celui de mes mains.

    Comme Aphrodite, Reine des beautés antiques,

    Tu règnes dans mes nuits, jusqu'au lendemain.

    Je vis que par toi, tu es mon antibiotique.

     

    Depuis quelques jours, je rêve tout éveillé,

    Après t'avoir aperçue passer dans ma rue.

    Tu sembles correspondre à mes rêves passés,

    Je pense déjà à toi, quand je te verrais nue.

     

    Gérard Bollon-Maso

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  • Dans les vagues clartés d'un beau jour qui se meurt,

    Le soleil moins ardent se teinte de garance.

    Et l'air est embaumé d'un parfum de douceur.

    Subtil enchantement, volupté de fragrance.

     

    L'heure lente s'égrène au clocher du village.

    Le crépuscule avance et s'étend lentement

    A l'horizon lointain et au ciel sans nuage,

    Recouvrant la vallée aux caresses du vent.

     

    C'est un soir languissant de beauté et d'Amour.

    Et l'air déjà plus doux chante sous la charmille,

    Dans un silence sombre et un ciel de velours

    Où la Lune se pâme et dans la nuit oscille.

     

    Maintenant endormie en son repos nocturne,

    La nature disperse à tout va son parfum,

    Qui enchante la nuit et l'éther taciturne,

    Dans un désir charmant jusqu'au petit matin.

     

    Gérard Bollon-Maso

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  • Je n'ai pas oublié la douceur de ta peau,

    Ton beau visage,

    Ton doux regard bleu et de l'Amour tous tes mots,

    Ni ton image.

     

    Je n'ai pas oublié lorsque tu te dévoiles,

    Tes baisers d'or,

    Nos crépuscules célestes à compter les étoiles

    Un beau décor.

     

    Je n'ai pas oublié nos soirées poétiques,

    Au coin du feu,

    Nos échanges, nos désaccords et nos répliques,

    Tels dans un jeu.

     

    Je n'ai pas oublié en forêt nos balades

    Au bord de l'eau,

    Nos sandwichs jambon-beurre et nos escapades

    Prises au galop.

     

    Je n'ai pas oublié nos longues nuits d'Amour

    Et tout ton charme,

    Nos éveils aux tendres câlins, au petit jour

    Tes beaux yeux parme.

     

    Je ne t'ai pas oubliée, où es tu mon Amour,

    J't'aime toujours.

     

    Gérard Bollon-Maso

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  • Ils sont tous venus ce jour là
    Des banlieues du nord de Paris
    Des bidonvilles de là-bas
    Nanterre, Bezons, ou Clichy
    -
    Ils sont venus manifester
    En costume du dimanche
    Pacifique et non armés
    Aucun esprit de revanche
    -
    Capitale des droits de l’homme
    Ils espéraient être entendus
    Liberté pour tous les hommes
    Même immigrés bien entendu
    -
    Papon, le préfet de police
    En a décidé autrement
    Ordonnant quelle injustice
    Le massacre des innocents
    -
    Leurs corps flottants sur la Seine
    Sont maintenant dans l’histoire
    Une image très obscène
    Qui noircit nos mémoires
    -
    Une date de la honte
    Dont doit se souvenir chacun
    Ce sale temps qui remonte
    Dix sept octobre soixante et un.


    Gérard Bollon-Maso

     


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