Le ciel va s'éclaircir au fond de l'horizon.

La naissance du jour sur la terre se lève

Et le vent sur la plaine entame sa chanson,

Ce chant est dédié, au soleil qui s'élève.

Puis, le vieux clocher sonne, éveillant la nature.

Le village s'agite, exhalant ses bruits sourds,

Chante avec l'angélus, menant à la pâture,

Ses bêtes en troupeaux, mugissant, lents et lourds.

Les coteaux, les vallons, émergent de la brume,

Au-delà des forêts, et des prés et des champs.

La rivière serpente, entraînant son écume

Qui scintille au soleil et ses rayons naissants.

Le parfum des blés mûrs, envahit la vallée.

Les arbres gazouillants, offrent au ciel leur chant.

Le temps passe charmant en cette matinée.

Ce fut un bon moment, comme on les aime tant.

Gérard Bollon-Maso

Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.

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Les fleurs dans l'air du soir, exhalaient des baisers

De parfums d'orient et de senteurs charnelles.

Dans ton appartement, un feu de bois séché

Eclairait ta beauté, tes courbes sensuelles.

C'était déjà l'automne, au tout début d'octobre.

Il faisait déjà frais et le ciel était bleu.

Ton corps encor doré, jurait sur ton lit sobre.

Couché tout près de toi, je te couvais des yeux.

Puis la nuit est tombée tel un voile assombri,

Tu m'as tant ébloui de ta lumière ardente.

Ne pouvant résister à ton corps alangui,

A ton charme obsédant et ta bouche aguichante,

Que volant un baiser, tu m'as offert ton corps.

Dehors, il faisait noir, sa majesté la Lune,

De son regard oblique aux rayons doux et or,

Nous épiait gentiment de sa face opportune.

Nous avons fait l'Amour. O moments merveilleux

De nos corps enlacés, aux gestes de caresses,

De nos cris étouffés par des baisers fougueux,

Par nos mots inconnus, nos regards de tendresses.

Gérard Bollon Maso

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Une Aurore indécise était encor dans l'ombre,

Caressée par un soleil doux et rougeoyant.

Le ciel s'enivrait de cette lumière sombre,

Le silence sortait des sources du néant.

On apercevait déjà des brumes nacrées

Se dissipant bientôt aux premières chaleurs.

Le jour envahissait peu à peu les vallées,

La nature exhalait ses premières clameurs.

Le vent qui venait de se lever musardait

En épanchant partout ses odeurs parfumées.

Alors les arbres joyeusement gazouillaient

Sous un soleil offrant ses clartés enchantées.

On entendait chantonner ruisseaux et rivières,

Serpentant et traversant prairies et forêts.

C'était un doux matin aux premières lumières.

De très beaux souvenirs, aussi de grands regrets.

Gérard Bollon-Maso

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Une Aurore en chaleur dans cette nuit charnelle,

Nous montrait ses désirs soit : engendrer le jour.

Et toi, tu ouvrais les yeux nue et sensuelle,

Tu étirais ton corps leste et fait pour l'Amour.

En ce début d'été, il faisait déjà doux.

Un parfum du dehors embaumait le silence.

Je te donnais un tendre baiser dans le cou,

Et tu me le rendais avec impertinence.

On sentait encore dans l'odeur de nos draps,

Tout le plaisir passé dans cette nuit câline

Depuis hier soir quand je t'ai prise dans mes bras,

Quand j'ai senti sous ta robe une envie coquine.

Il va faire beau, tout le ciel est bleu azur.

Après les souvenirs de cette nuit passée,

Allons nous balader, quittons ce clair-obscur

Pour passer ensemble cette belle journée.

Gérard Bollon-Maso

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Dans l'or pâli du soir, un reflet jaspé d'Ambre

D'un soleil en déclin, irise encor le jour

Et caresse les toits, et le fond de ma chambre,

Avant de s'effacer dans un clin d'oeil d'Amour.

Tout de vent essoufflé et de Lune alanguie,

La nature s'endort, une étoile paraît :

Fleur céleste d'argent, brillante épanouie,

Bel astre du berger, Vénus et son attrait.

C'est l'heure du sommeil et d'une nuit de rêve,

Puis celle des amants, de l'Amour en désirs

Sous la Lune coquine et qui plus haut s'élève,

Dont la clarté câline, épanche ses soupirs.

Le temps est suspendu, Phébé finit sa course,

Alors l'Aube apparaît, créant un nouveau ciel

Au doux voile neigeux. Une nouvelle source

De couleurs va s'étendre, aux tons d'un arc-en-ciel.

Gérard Bollon-Maso

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