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    Et voici que le soir, vient baiser le ciel clair

     

    De ses lèvres de nuit aux couleurs de l'ébène.

     

    Puis la Lune paraît, et s'élève dans l'air,

     

    Tel un ballon d'enfant à la fête foraine,

     

     

     

    Elle monte lentement, en diffusant son or,

     

    Sur la vallée en deuil de soleil, de lumière,

     

    Donnant au paysage, un étrange décor.

     

    Les Anges sont levés, récitant la prière.

     

     

     

    Le vent s'est assoupi, cachant son doux parfum.

     

    La lourde main du temps, impose son silence,

     

    Aussi ses heures lentes, jusqu'au petit matin

     

    Et ses premiers rayons, leur lumière en latence.

     

     

     

    Mais au moment présent, , le ciel est toujours noir

     

    Et l'air et déjà frais, en ce mois de septembre.

     

    Puis depuis quelques temps, un peu plus chaque soir,

     

    Alors profitons en, encor avant Novembre.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Ce matin on perçoit, ressortant de la brume,

     

    Qui, sous le vent léger, glisse dans les vallons,

     

    Les collines fleuries, toutes baignées d'écume,

     

    Appelant le soleil et ses premiers rayons.

     

     

     

    Des vagues parfumées, épanchent leurs fragrances

     

    Dans un air frémissant, d'Amour et de soupirs.

     

    Puis, un silence noir, repart dans ses errances,

     

    Evanescent et pur, vers des cieux en désirs.

     

     

     

    De mauvais rêves d'elle, au jour naissant se meurent.

     

    Un soleil cajoleur, fait clignoter mes yeux,

     

    Mais des bribes du rêve, encor fraîches demeurent,

     

    Pourtant la vie est là, le ciel est tout en bleu.

     

     

     

    La nature éveillée, à mon regard se donne,

     

    Effaçant mon chagrin, devant tant de beauté.

     

    Puis tout s'agite au bourg et le vieux clocher sonne,

     

    Je bois un bon café, le rêve est oublié.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Le jour apparaissant, en clarté de rosé,

     

    Nous offre un ciel d'Amour, aux douceurs caressantes,

     

    Orgueilleux de splendeurs, d'offrandes de beauté

     

    Qui comblent notre éveil, de promesses chantantes.

     

     

     

    Le soleil s'est levé, dans l'éther frémissant.

     

    Ses rayons flamboyants, arase la colline,

     

    Avant de réchauffer, l'air frais et odorant.

     

    Puis, glorieux s'élève, éclaire et illumine

     

     

     

    La vallée endormie au silence envoûtant.

     

    Les rumeurs de l'éveil, monte de la nature,

     

    De doux chants naturels, délices frissonnants,

     

    Gazouillis et ruisseaux, et vent dans la ramure.

     

     

     

    La chaleur maintenant, embrase l'horizon.

     

    Les épis de blé mûrs, ont entamés leur danse,

     

    Avant de succomber à l'heure des moissons.

     

    C'est un joli matin, de joie et de plaisance.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Son visage bruni, du soleil provençal,

     

    Est comme une œuvre d'art, de beautés admirables.

     

    Ses lèvres vermillon, au parfum de santal,

     

    Donnent de longs baisers, doux et très agréables.

     

     

     

    J'aime sa démarche, une danse d'Amour,

     

    Rappelant Tahiti et ses belles danseuses.

     

    Déhanchement sexy et superbes atours,

     

    Elle me fait rêver, elle est si merveilleuse.

     

     

     

    Elle s'habille court, lorsque vient le Printemps,

     

    Dévoilant par plaisir, ses longues jambes nues.

     

    Quand elle est à mon bras, par les jours de beau temps,

     

    Suis fier de sa beauté, partout et dans les rues.

     

     

     

    Son cœur chante l'Amour, et son corps le désir.

     

    Ses beaux yeux céladon, scintillent de tendresse.

     

    Ses cheveux de blé mûr, flottent comme un soupir,

     

    Caressant ses deux seins, qui me donnent l'ivresse.

     

     

     

    Le soir, elle me m'attire entre ses bras dolents,

     

    En chemise de nuit, courte et cristalline.

     

    C'est comme une sirène, aux marins appelant.

     

    Je me noie en son corps, dans une nuit divine.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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    Un arbre rêve

     

    Au bord de l'étang,

     

    Il rêve

     

    Au printemps.

     

    Dépouillé par

     

    L'automne,

     

    Il frissonne.

     

    Sur ses branches nues,

     

    Les oiseaux se sont tus,

     

    Ils sont partis

     

    Bien loin d'ici.

     

    Bientôt viendra

     

    L'hiver,

     

    Recouvert

     

    Seront ses branches

     

    D'une couche blanche,

     

    Il aura froid.

     

    Un arbre rêve

     

    Au bord de l'étang,

     

    Au printemps.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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