•  

    Le soleil est frileux dans son ciel couleur fer,

     

    N'osant se lever tôt, se couchant de bonne heure.

     

    Le vent venant du nord a un parfum d'hiver,

     

    Phébé est tremblotante, en ces nuits qui se meurent.

     

     

     

    C'est l'odeur des grands froids et des jours engourdis.

     

    Au long des grands chemins , des routes, des ruelles,

     

    Aux frissons embués à l'assaut de nos vies,

     

    Alors on se douillette, aux doux creux de ses ailes.

     

     

     

    La neige est arrivée, ou bien la pluie glaciale,

     

    Qui vous saisi au corps de la tête aux orteils.

     

    Comme on est bien chez soi, la chaleur idéale

     

    Et son feu caressant, tel l'été au soleil.

     

     

     

    Devant la cheminée, on pense à la misère,

     

    Aux vagabonds errants qui couchent sous les ponts,

     

    La nature endormie, hibernante et austère,

     

    En ses bois dénudés, au silence en béton.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

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    Je vous désire follement

     

    Très fort.

     

    J'ai besoin de vous,

     

    De votre corps,

     

    De vos soupirs.

     

     

     

    J'ai besoin de vous

     

    Pour me réconforter

     

    De mes chagrins

     

    Et pour effacer

     

    Mes regrets, mes remords.

     

     

     

    J'ai besoin de vous

     

    Pour illuminer ma vie

     

    De votre soleil d'Amour

     

     

     

    C'est ma complainte, mon cri

     

    J'ai besoin de vous

     

    Pour habiter mes rêves,

     

    Pour faire battre mon cœur.

     

     

     

    J'ai besoin de vous

     

    Pour aimer et être aimé.

     

     

     

    Je vous attends.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Et le soleil bientôt, empourpre les nuages,

     

    Se levant en sa gloire, et dans sa majesté.

     

    Ensuite, s'élevant, frôle les paysages,

     

    En faisant ressortir, pur, toute leur beauté.

     

     

     

    C'est un matin d'été, comme ceux que l'on aime,

     

    Un ciel tout en Azur, retrouvant sa clarté.

     

    Sa lumière, inondant, forêt, champs, prés et plaine.

     

    Tout en joie, un oiseau, siffle un air de gaieté.

     

     

     

    Et voici que la brise, est dormante et câline,

     

    Embaumée en parfums, de moisson et de blé.

     

    Puis Phébus généreux, irise la colline

     

    De ses rayons ardents, au zénith enflammé,

     

     

     

    Car l'air est surchauffé, véritable fournaise.

     

    Dans les champs, on transpire, on courbe le dos,

     

    Mais l'on pense à ce soir, et cela nous apaise,

     

    On va en profiter, danser valse et tangos.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Le ciel s'est obscurci, la plaine disparaît

     

    Dans l'ébène de l'ombre, et ses noires ténèbres.

     

    Et, seule à l'horizon, la lumière paraît.

     

    Dernier éclat solaire, douces lueurs funèbres.

     

     

     

    Languissant glissement, vers des cieux tout nouveaux,

     

    Qui donnera la vie, au second hémisphère.

     

    Mais chez nous, c'est la nuit. Heureusement bientôt,

     

    Notre disque sélène, et son décor mystère,

     

     

     

    Vont rendre notre ciel, sublime et lumineux,

     

    Sous lequel les amants, vont s'aimer en cachette.

     

    Puis vont sortir ce soir, lors, tous les amoureux,

     

    Voulant aller danser, ensemble au bal musette.

     

     

     

    C'est un doux samedi, comme on aime au printemps.

     

    On s'amuse et l'on sort, partout dans la vallée,

     

    Jusqu'au petit matin, jusqu'au soleil levant.

     

    On va joyeusement commencer la journée.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Et ce soir, la lumière est chaude et mordorée.

     

    C'est l'heur' crépusculaire, aux couleurs de vermeil,

     

    Pour un soleil mourant, de couleurs diaprée,

     

    Disparaissant bientôt, pour un juste sommeil.

     

     

     

    Déjà le jour s'efface, enivré de ténèbres.

     

    Naissance de la nuit dans son voile étoilé,

     

    Et ses constellations, depuis longtemps célèbres,

     

    Et puis Phébé s'élève, ajoutant sa beauté.

     

     

     

    Un souffle de douceur, tamise le silence,

     

    Un moment agréable, en ce début d'été,

     

    Je regarde le ciel, de mes yeux d'innocence,

     

    Me viennent des questions : mystère, éternité.

     

     

     

    J'ai l'esprit constellé de rêves bucoliques,

     

    La nature est si belle, et en cette saison,

     

    Embaumés de parfums, en ces journées magiques,

     

    Lors, nous chantons la vie, et l'Amour partageons.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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