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    L'éblouissante aurore, en ses reflets pourprés,

     

    Donnant ce nouveau jour, accompli sa naissance.

     

    C'est un frileux matin, aux nouvelles clartés,

     

    Prémices de l'Automne, et de sa renaissance.

     

     

     

    Les arbres tourmentés, lancent leurs bras aux cieux.

     

    Les feuilles rouge et or, vont bientôt disparaître.

     

    Les coups de vent glacés, féroces et fougueux,

     

    Vont les faire périr, pour au Printemps renaître.

     

     

     

    Je passe près d'un étang, qui dort frileusement.

     

    Sa surface en miroir, est calme, plane et lisse.

     

    Le soleil qui s'y mire, est pâle et moins puissant.

     

    Sa chaleur est plus faible, elle est presque factice.

     

     

     

    Oui mais quelle beauté ! Collines et forêts,

     

    Scintillent de couleurs, rougeoyantes, cuivrées.

     

    Puis, rivières et lacs, ont de très beaux reflets.

     

    C'est un enchantement, partout dans les vallées.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    O Doux et odorants parfums vertigineux,

     

    Emanant de ta peau, et qui d'Amour m'inspire.

     

    La soyeuse douceur, du blond de tes cheveux,

     

    Caresse mon visage, et tout mon corps soupire.

     

     

     

    Puis, dans tes bras ardents, tous nos gestes d'Amour,

     

    Font frémir notre chair. Notre plainte charnelle,

     

    S'élève jusqu'aux cieux, mais les anges sont sourds.

     

    Alors c'est la bataille, audacieuse et mortelle.

     

     

     

    Déjà nos corps cambrés, majestueux, pervers,

     

    S'affrontent dans le vice, au-delà de l'envie.

     

    Tous les coups sont permis, à l'endroit, à l'envers,

     

    Pour arriver enfin, au grand moment qui crie.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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    Un nouveau jour naissait, et un parfum d'Aurore

     

    Exhalait en silence, une odeur de réveil,

     

    Et le charme profond du matin qui se dore,

     

    Aux timides rayons d'un conquérant soleil.

     

     

     

    Déjà quelques oiseaux, pâmés de mélodie,

     

    Enchantaient les sous-bois, ainsi que les jardins,

     

    Et toute la nature, puis à chacun la vie.

     

    C'était un vrai plaisir, offert tous les matins.

     

     

     

    Aussi les ruisselets, cours d'eau et cascatelles,

     

    Nous offraient leurs chansons, au rythme des saisons.

     

    Et c'était au Printemps, qu'elles étaient les plus belles,

     

    Comme des chants d'Amour, partout dans les vallons.

     

     

     

    La verdure exaltait, sous la fraîche rosée,

     

    Ses perles de cristal, brillaient d'argent et d'or,

     

    Et dans les prés la flore, en lumière irisée,

     

    Etait comme un tableau, un merveilleux décor.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Lorsque sous le soleil, elle marche, ondulant,

     

    Quand ses doux cheveux d'or, flottent dans l'air unique,

     

    Son beau visage pâle, aux traits fins et charmants,

     

    Est toujours enivré, de lumière magique.

     

     

     

    Ses bracelets sonores, aux éclats attirants,

     

    Sont tels de petits airs, joyeux et mélodiques.

     

    Puis ses beaux yeux de jade, aux reflets d'océan,

     

    Scintillent de désirs, de rêves exotiques.

     

     

     

    Quand dans l'escalier, je la croise parfois,

     

    Ses tendres manières, au bon goûts d'autrefois,

     

    Sont pour moi un plaisir, une joie exaltante.

     

     

     

    Oui, je suis amoureux, elle est si sensuelle,

     

    C'est un ange d'Amour, car belle et élégante,

     

    Mais jamais ne me voit, je ne suis rien pour elle.

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Epanchant sa douceur, lors de sa face blême,

     

    Sa majesté lunaire, en sa longue ascension,

     

    Caresse avec Amour, toutes les âmes en peine,

     

    Et le cœur des amants, qui s'aiment avec passion.

     

     

     

    Et le ciel étoilé, de sa voûte céleste,

     

    En décorant la nuit de ses feux argentés,

     

    Permet aux amoureux, dans leur Amour agreste,

     

    D'admirer sa beauté, puis sous elle, s'aimer.

     

     

     

    Puis au matin frileux, lorsque l'Aube se lève,

     

    Arborant, diapré, son fabuleux décor

     

    Tout d'Azur et de pourpre, et de couleurs de rêve,

     

    Amants et amoureux, très heureux s'aiment encor.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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