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    Le ciel s'est obscurci, la plaine disparaît

     

    Dans l'ébène de l'ombre, et ses noires ténèbres.

     

    Et, seule à l'horizon, la lumière paraît.

     

    Dernier éclat solaire, douces lueurs funèbres.

     

     

     

    Languissant glissement, vers des cieux tout nouveaux,

     

    Qui donnera la vie, au second hémisphère.

     

    Mais chez nous, c'est la nuit. Heureusement bientôt,

     

    Notre disque sélène, et son décor mystère,

     

     

     

    Vont rendre notre ciel, sublime et lumineux,

     

    Sous lequel les amants, vont s'aimer en cachette.

     

    Puis vont sortir ce soir, lors, tous les amoureux,

     

    Voulant aller danser, ensemble au bal musette.

     

     

     

    C'est un doux samedi, comme on aime au printemps.

     

    On s'amuse et l'on sort, partout dans la vallée,

     

    Jusqu'au petit matin, jusqu'au soleil levant.

     

    On va joyeusement commencer la journée.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Et ce soir, la lumière est chaude et mordorée.

     

    C'est l'heur' crépusculaire, aux couleurs de vermeil,

     

    Pour un soleil mourant, de couleurs diaprée,

     

    Disparaissant bientôt, pour un juste sommeil.

     

     

     

    Déjà le jour s'efface, enivré de ténèbres.

     

    Naissance de la nuit dans son voile étoilé,

     

    Et ses constellations, depuis longtemps célèbres,

     

    Et puis Phébé s'élève, ajoutant sa beauté.

     

     

     

    Un souffle de douceur, tamise le silence,

     

    Un moment agréable, en ce début d'été,

     

    Je regarde le ciel, de mes yeux d'innocence,

     

    Me viennent des questions : mystère, éternité.

     

     

     

    J'ai l'esprit constellé de rêves bucoliques,

     

    La nature est si belle, et en cette saison,

     

    Embaumés de parfums, en ces journées magiques,

     

    Lors, nous chantons la vie, et l'Amour partageons.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Et voici que le soir, vient baiser le ciel clair

     

    De ses lèvres de nuit aux couleurs de l'ébène.

     

    Puis la Lune paraît, et s'élève dans l'air,

     

    Tel un ballon d'enfant à la fête foraine,

     

     

     

    Elle monte lentement, en diffusant son or,

     

    Sur la vallée en deuil de soleil, de lumière,

     

    Donnant au paysage, un étrange décor.

     

    Les Anges sont levés, récitant la prière.

     

     

     

    Le vent s'est assoupi, cachant son doux parfum.

     

    La lourde main du temps, impose son silence,

     

    Aussi ses heures lentes, jusqu'au petit matin

     

    Et ses premiers rayons, leur lumière en latence.

     

     

     

    Mais au moment présent, , le ciel est toujours noir

     

    Et l'air et déjà frais, en ce mois de septembre.

     

    Puis depuis quelques temps, un peu plus chaque soir,

     

    Alors profitons en, encor avant Novembre.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Ce matin on perçoit, ressortant de la brume,

     

    Qui, sous le vent léger, glisse dans les vallons,

     

    Les collines fleuries, toutes baignées d'écume,

     

    Appelant le soleil et ses premiers rayons.

     

     

     

    Des vagues parfumées, épanchent leurs fragrances

     

    Dans un air frémissant, d'Amour et de soupirs.

     

    Puis, un silence noir, repart dans ses errances,

     

    Evanescent et pur, vers des cieux en désirs.

     

     

     

    De mauvais rêves d'elle, au jour naissant se meurent.

     

    Un soleil cajoleur, fait clignoter mes yeux,

     

    Mais des bribes du rêve, encor fraîches demeurent,

     

    Pourtant la vie est là, le ciel est tout en bleu.

     

     

     

    La nature éveillée, à mon regard se donne,

     

    Effaçant mon chagrin, devant tant de beauté.

     

    Puis tout s'agite au bourg et le vieux clocher sonne,

     

    Je bois un bon café, le rêve est oublié.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Le jour apparaissant, en clarté de rosé,

     

    Nous offre un ciel d'Amour, aux douceurs caressantes,

     

    Orgueilleux de splendeurs, d'offrandes de beauté

     

    Qui comblent notre éveil, de promesses chantantes.

     

     

     

    Le soleil s'est levé, dans l'éther frémissant.

     

    Ses rayons flamboyants, arase la colline,

     

    Avant de réchauffer, l'air frais et odorant.

     

    Puis, glorieux s'élève, éclaire et illumine

     

     

     

    La vallée endormie au silence envoûtant.

     

    Les rumeurs de l'éveil, monte de la nature,

     

    De doux chants naturels, délices frissonnants,

     

    Gazouillis et ruisseaux, et vent dans la ramure.

     

     

     

    La chaleur maintenant, embrase l'horizon.

     

    Les épis de blé mûrs, ont entamés leur danse,

     

    Avant de succomber à l'heure des moissons.

     

    C'est un joli matin, de joie et de plaisance.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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