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Par CIELBLEU69 le 11 Août 2019 à 17:37
La terre se teinte des flammes du soleil
Et chante au doux éveil de ce matin nouveau,
Illuminant le ciel de sa clarté vermeil,
Ivresse de l'éther, de la terre et des eaux,
Accompagnés des fleurs qui s'ouvrent Oh merveille,
Des arbres de parfums, embaumant les jardins
Et des ruisseaux chantants, bourdonnements D'abeille,
Oiseaux mélodieux, mugissements bovins,
Montagnes crénelées aux lumières d'écume
Et forêts de sapins escaladant leurs flancs.
Etangs, lacs tranquilles, enveloppés de brume,
Plaines, champs et prairies caressés par le vent,
Vallées verdoyantes aux coteaux languissants,
Villages et hameaux dans écrins de verdure,
Hommes, femmes, enfants, s'éveillent en baillant.
En ce matin naissant, si belle est la nature.
Gérard Bollon Maso
Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ma poésie.
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Par CIELBLEU69 le 11 Août 2019 à 17:14
Tu es là belle et nue et le sourire coquin,
Dans ton désir d'Amour, tu vibres sensuelle
Et ton corps amoureux, dont la chair m'interpelle
Attendant la douceur, le doigté de ma main.
D'un geste gracieux, et puis tendre et mutin,
Me fixant de tes yeux de beauté irréelle,
D'un beau vert infini aux lueurs d'étincelles,
Un doux regard d'Amour et à l'éclat divin.
Et tes cheveux bouclés, baignés d'éclats de lune,
Aux caresses du soir, à la douce nuit brune,
M'effleurent le visage à mon premier baiser.
Tu me prends dans tes bras offerts et suppliants,
Puis je sens ton haleine au parfum meurtrier,
Nos corps ne font plus qu'un en nos coeurs palpitants.
Gérard Bollon-Maso
Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ma poésie.
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Par CIELBLEU69 le 4 Août 2019 à 17:33
Ce matin orageux, sur la terre en sommeil,
La pluie a déversé toute son eau perlée.
Mais le levant cuivré, d'une étreinte embrasée,
A séché la nature, en ses rayons vermeil.
Une paresse rampe et croit dans le silence.
La journée va baigner dans la langueur du ciel.
Des parfums s'exhalent en effluves de miel.
Dans la splendeur bleutée, à l'horizon immense.
Puis, les champs de blé mûrs, ondulent leur blondeur,
Un farouche soleil, brûle les prés et plaines .
Un troupeau repose sous les arbres, en peine.
Ce juillet a pris feu, délestant son ardeur.
Un ruisseau s'assèche, pleurant ses derniers flots
Et les saules pleureurs alors, n'ont plus de larmes.
Le torrent assagi, ne fait plus de vacarme,
Les fontaines vides, lors, n'ont plus de sanglots.
Chacun est démuni, cherchant partout de l'eau,
Villes et villages, croulent comptant les heures,
Et tout le monde est mou, et fond comme du beurre.
Que le soir vienne vite et que soit le repos.
Gérard Bollon
Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ma poésie.
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Par CIELBLEU69 le 4 Août 2019 à 17:08
Dans la nuit embaumée en ta chair odorante,
En nos jeux frissonnants, les désirs fiévreux
De nos corps embrasés, s'exhalent langoureux,
En Amour fusionnel, aux envies caressantes.
J'enlace de désirs ton corps nu de parfum,
Tout nimbé de lumière aux éclats de merveille.
J'envisage tes seins aux beautés sans pareille.
Tes yeux bleu méthylène ont un regard coquin.
Mes mains que tu guides dans les creux de ta chair
Aux océans de ciel, aux vagues des orages,
Dérives des baisers de tes lèvres volages,
Rives de volupté en ton trésor offert.
Puis nos gestes d'ivresse en nos corps sensuels,
Qui tanguent, et roulent, en tempête sonore
Avant de s'échouer sur les sables d'aurore
Et au bord du matin s'endorment immortels.
Gérard Bollon-Maso
Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ma poésie.
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Par CIELBLEU69 le 28 Juillet 2019 à 21:08
L'aurore déployait ses voiles de rose,
Des fontaines, coulaient des larmes scintillantes,
Le ciel se colorait dans sa métamorphose,
Les rivières serpentaient claires et ruisselantes.
Un grand air frais flottait dans les branches feuillues,
Un étang solitaire ondulait de plaisir
Deux amants se baignant dans ses eaux vertes, nus,
Et le soleil dansait, royal sur son empire.
Les saules assoiffés trempaient leur chevelure
dans l'eau trouble et profonde en ce pur matin bleu.
Des layons poussiéreux tout bordés de verdure
S'enfonçaient dans les bois, en se cachant des cieux.
Un oiseau, point mouvant en ce ciel matinal
Filait vers l'horizon, merveille de beauté.
Inondé de senteurs, de clarté virginale,
L'air ambiant, le ciel, étaient tout enchantés.
Un frisson lumineux vibrait dans la nature,
Irradiant les coteaux et les douces collines,
Un chemineau passait, marchant à bonne allure.
La vallée était belle en cette heur' cristalline.
Gérard Bollon Maso
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