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Par CIELBLEU69 le 13 Octobre 2019 à 14:50
Dans la sombre clarté de l'espace infini,
Le ciel cherche son aube à la source du jour
Et regarde la nuit quand le noir devient sourd.
Les étoiles fuiront du ciel vers leur oubli.
Sortant de l'abîme la lumière paraît,
Encore timide, se cache dans la brume
Et quelques pendules dans les maisons qui fument
Sonnent bien le réveil, le soleil apparaît.
Derrière les vitres tout illuminées d'or,
On aperçoit au loin tout colorés de bleu
Des oiseaux gazouillants, des ruisseaux lumineux
des arbres presque nus que le soleil colore.
Un chemin poussiéreux, ruban étroit et pâle
Court à travers la plaine au-delà du ciel pur
Un troupeau de moutons s'ébroue dans la verdure
Que le berger appelle à l'heure pastorale.
Et, près d'une église, au vieux clocher sonnant
Le petit cimetière aux tombes éternelles
Fait la sieste au soleil attendant des nouvelles
Des familles venant le chagrin palpitant.
Au village animé les villageois s'activent
Sur les places, partout, dans les rues, sous les toits,
Paysans, artisans, s'en donnent à coeur joie,
C'est ainsi tous les jours et puis la nuit arrive.
Dans la sombre clarté du ciel crépusculaire,
Le ciel cherche son ombre à la source nocturne
Et regarde le jour et son bleu taciturne.
Les étoiles viennent scintillant de lumière.
Gérard Bollon-Maso
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Par CIELBLEU69 le 13 Octobre 2019 à 14:31
Je vous regarde mon Amour
Comme une sculpture au musée
Et j’admire vos beaux atours
Sans pudeur, votre nudité
Vos cheveux, noyant vos épaules
Une cascade d’or ruisselant
Et que ma main doucement frôle
D’un geste frêle et caressant
Votre regard, tels deux flambeaux
Allumant en moi des désirs
Vos lèvres douces, sans défaut
Qui sensuelles mes lèvres attirent
Et vos seins, pointant vers le ciel
Leurs pointes tendrement rosées
Ma bouche en goûtant le miel
L’aréole finement ciselée
Votre ventre, tout plat et lisse
J’y pose ma tête, m’y endort
Et longues, fuselées, vos cuisses
Laissant apparaître un trésor
Une fleur ruisselante d’Amour
Aux multiples parfums de rose
Dont je bois, dont je savoure
Les effluves lorsqu’ils explosent
Je vous regarde mon Amour
Avec envie, avec tendresse
Votre beauté m’inspire toujours
Pour vous écrire mon ivresse.
Gérard Bollon-Maso
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Par CIELBLEU69 le 6 Octobre 2019 à 16:32
Un ruisseau cristallin, coulait des jours joyeux
Dans son lit bien creusé sur un fond de cailloux.
Bordé d'arbres et de fleurs et de tapis herbeux,
Il se laissait aller, car l'air était si doux.
Parfois il traversait forêts, sous-bois et prés,
Collines et vallons et, toujours en chantant.
Il aimait le soleil qui le faisait scintiller,
Et aussi la Lune dont les rayons d'argent
En décorant ses eaux, faisait de doux reflets
Dont il était très fier et se trouvait très beau.
Lors, devait rejoindre celle qui l'attendait
Depuis déjà longtemps : la rivière aux grands flots.
La belle rivière, si large et si profonde.
Ô ! Comme il serait bien en se laissant porter,
Et il deviendrait grand, mélangé à son onde.
Il est déjà heureux, pressé d'y arriver.
Gérard Bollon Maso
Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ce texte.
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Par CIELBLEU69 le 6 Octobre 2019 à 16:24
je veux de ta beauté, faire sa connaissance,
Sentir tes mains sur moi qui cherchent leurs chemins,
Sentir ta lèvre douce aux longs baisers coquins,
Et ta langue de rose aux bons goûts d'indécence,
Puis respirer ta chair, sentir jusqu'au délire,
Me noyer dans ta sueur aux parfums envoûtants.
Me perdre pour toujours au creux de tes volcans,
Errer sur tout ton corps qui déjà me chavire,
Et que toutes nos nuits explosent chaque instant
Dans des luttes d'Amour de tendresse et d'ivresse.
Puis que chaque matin se réveille en promesse
Et que s'aiment nos corps, jusqu'à la fin des temps.
Gérard Bollon-Maso
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Par CIELBLEU69 le 29 Septembre 2019 à 17:07
La brume caressée au vent glacé du nord
Sous un soleil levant aux lueurs odorantes,
S'est chargée en couleurs, en vagues grelottantes
Embaumant la vallée à l'automnal décor.
Les branches pavoisées aux feuilles d’ambre et or
Se lancent vers les nues grisâtres et suppliantes,
Et puis silencieux aux lumières changeantes,
Le matin pleure et geint et l'espace se tord.
Le ruisseau scintillant, fredonne puis frissonne
Et le ciel déjà gris est triste et monotone
Attendant qu'un soleil lui rende sa gaieté.
Dans les maisons, les feux crépitent rougissant,
Les toits crachent l'odeur d'effluves parfumés,
Et puis la vie s’anime en l' Automne naissant.
Gérard Bollon-Maso
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