•  

    Dans la sombre clarté de l'espace infini,

     

    Le ciel cherche son aube à la source du jour

     

    Et regarde la nuit quand le noir devient sourd.

     

    Les étoiles fuiront du ciel vers leur oubli.

     

     

     

    Sortant de l'abîme la lumière paraît,

     

    Encore timide, se cache dans la brume

     

    Et quelques pendules dans les maisons qui fument

     

    Sonnent bien le réveil, le soleil apparaît.

     

     

     

    Derrière les vitres tout illuminées d'or,

     

    On aperçoit au loin tout colorés de bleu

     

    Des oiseaux gazouillants, des ruisseaux lumineux

     

    des arbres presque nus que le soleil colore.

     

     

     

    Un chemin poussiéreux, ruban étroit et pâle

     

    Court à travers la plaine au-delà du ciel pur

     

    Un troupeau de moutons s'ébroue dans la verdure

     

    Que le berger appelle à l'heure pastorale.

     

     

     

    Et, près d'une église, au vieux clocher sonnant

     

    Le petit cimetière aux tombes éternelles

     

    Fait la sieste au soleil attendant des nouvelles

     

    Des familles venant le chagrin palpitant.

     

     

     

    Au village animé les villageois s'activent

     

    Sur les places, partout, dans les rues, sous les toits,

     

    Paysans, artisans, s'en donnent à coeur joie,

     

    C'est ainsi tous les jours et puis la nuit arrive.

     

     

     

    Dans la sombre clarté du ciel crépusculaire,

     

    Le ciel cherche son ombre à la source nocturne

     

    Et regarde le jour et son bleu taciturne.

     

    Les étoiles viennent scintillant de lumière.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Je vous regarde mon Amour
    Comme une sculpture au musée
    Et j’admire vos beaux atours
    Sans pudeur, votre nudité

    Vos cheveux, noyant vos épaules
    Une cascade d’or ruisselant
    Et que ma main doucement frôle
    D’un geste frêle et caressant

    Votre regard, tels deux flambeaux
    Allumant en moi des désirs
    Vos lèvres douces, sans défaut
    Qui sensuelles mes lèvres attirent

    Et vos seins, pointant vers le ciel
    Leurs pointes tendrement rosées
    Ma bouche en goûtant le miel
    L’aréole finement ciselée

    Votre ventre, tout plat et lisse
    J’y pose ma tête, m’y endort
    Et longues, fuselées, vos cuisses
    Laissant apparaître un trésor

    Une fleur ruisselante d’Amour
    Aux multiples parfums de rose
    Dont je bois, dont je savoure
    Les effluves lorsqu’ils explosent

    Je vous regarde mon Amour
    Avec envie, avec tendresse
    Votre beauté m’inspire toujours
    Pour vous écrire mon ivresse.



    Gérard Bollon-Maso

     


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    Un ruisseau cristallin, coulait des jours joyeux

                                        Dans son lit bien creusé sur un fond de cailloux.

                                        Bordé d'arbres et de fleurs et de tapis herbeux,

                                        Il se laissait aller, car l'air était si doux.

     

    Parfois il traversait forêts, sous-bois et prés,

                                        Collines et vallons et, toujours en chantant.

                                        Il aimait le soleil qui le faisait scintiller,

                                        Et aussi la Lune dont les rayons d'argent

     

    En décorant ses eaux, faisait de doux reflets

                                        Dont il était très fier et se trouvait très beau.

                                        Lors, devait rejoindre celle qui l'attendait

                                        Depuis déjà longtemps : la rivière aux grands flots.

      

    La belle rivière, si large et si profonde.

                                        Ô ! Comme il serait bien en se laissant porter,

                                        Et il deviendrait grand, mélangé à son onde.

                                        Il est déjà heureux, pressé d'y arriver.

     

    Gérard Bollon Maso

     

    Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ce texte.

     


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  • je veux de ta beauté, faire sa connaissance,

     

    Sentir tes mains sur moi qui cherchent leurs chemins,

     

    Sentir ta lèvre douce aux longs baisers coquins,

     

    Et ta langue de rose aux bons goûts d'indécence,

     

     

     

    Puis respirer ta chair, sentir jusqu'au délire,

     

    Me noyer dans ta sueur aux parfums envoûtants.

     

    Me perdre pour toujours au creux de tes volcans,

     

    Errer sur tout ton corps qui déjà me chavire,

     

     

     

    Et que toutes nos nuits explosent chaque instant

     

    Dans des luttes d'Amour de tendresse et d'ivresse.

     

    Puis que chaque matin se réveille en promesse

     

    Et que s'aiment nos corps, jusqu'à la fin des temps.

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     


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    La brume caressée au vent glacé du nord
    Sous un soleil levant aux lueurs odorantes,
    S'est chargée en couleurs, en vagues grelottantes
    Embaumant la vallée à l'automnal décor.

    Les branches pavoisées aux feuilles d’ambre et or
    Se lancent vers les nues grisâtres et suppliantes,
    Et puis silencieux aux lumières changeantes,
    Le matin pleure et geint et l'espace se tord.

    Le ruisseau scintillant, fredonne puis frissonne
    Et le ciel déjà gris est triste et monotone
    Attendant qu'un soleil lui rende sa gaieté.

    Dans les maisons, les feux crépitent rougissant,
    Les toits crachent l'odeur d'effluves parfumés,
    Et puis la vie s’anime en l' Automne naissant.



    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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