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    Un souffle printanier vagabonde dans l'air,

     

    Douces senteurs de fleurs, de sous-bois, d'herbe grasse.

     

    Le silence se tait dans un ciel déjà clair,

     

    Où s'élance un oiseau fou et ivre d'espace.

     

     

     

    Un vent malicieux en longs flots sensuels

     

    Caresse la vallée offerte à la lumière

     

    D'un soleil revenu des gouffres immortels,

     

    des hivers rigoureux aux relents de glacière.

     

     

     

    Tout est charme et splendeur, douceur et volupté.

     

    Les parfums de la terre exhalent leurs délices.

     

    Un petit air d'Amour, se balade enchanté

     

    Et la nature sort sa beauté novatrice.

     

     

     

    Le temps passe comme un frisson d'éternité.

     

    La forêt reverdit car remonte la sève.

     

    Maraudant, des chemins cherchent leur liberté.

     

    A un arbre adossé, je m'évade et je rêve.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Et la nuit vient de balancer son sombre voile,
    J’entends dans le tendre espace de mes silences
    Tes yeux m’appelant, brillants comme des étoiles,
    Et le murmure de tes frissons, de tes sens.

    Puis ton parfum m’enivre de ses fragrances,
    M’attirant de ses senteurs sauvages et mystiques,
    Je vole vers toi le corps en effervescence,
    Les bras tendus pour une étreinte extatique.

    Notre peau se frôle, se caresse, et se touche,
    Et frémissante, elle se couvre de désirs,
    Une haleine languissante sort de nos bouchent.

    Puis dans un long baiser étouffant nos soupirs,
    Mes mains s’égarent cherchant le creux de ta souche,
    Nos corps dansent dans une débauche de plaisirs.



    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Ce soir le ciel se donne aux ombres étoilées.

     

    Et tout baigné de Lune au silence latent,

     

    S'étale dans la nuit aux beautés dévoilées,

     

    Aux regards éblouis, à l'heure des serments.

     

     

     

    Une lumière pâle aux lueurs tamisées,

     

    Caresse dans le noir le rêve des amants,

     

    Qui dans leur doux sommeil aux Amours oubliées,

     

    Se souviennent encor du sacré bon vieux temps.

     

     

     

    La musique du vent qui enchante les anges,

     

    Envoûte lentement de ses parfums étranges

     

    Aux effluves subtils, l'espace somnolent.

     

     

     

    Enfin la nuit blanchit au regard de l'Aurore,

     

    Rêve, parfums, musique, au soleil s'évaporent.

     

    Et ce matin le ciel, se donne au temps présent.

     

    Un grand merci à mes lecteurs pour leur appréciation de mes textes

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    L'ombre de ton odeur, flotte encore et m'enivre,

     

    Ta courbe nonchalante et si douce m'envoûte ;

     

    Ta beauté féline qui me manque sans doute

     

    Me fait toujours rêver, me permet de survivre.

     

     

     

    Puis tes mots onctueux, tendres et sensuels,

     

    Je les entends toujours, ils caressent ma vie,

     

    Ainsi que tes baisers, ardents et infinis,

     

    Et l'odeur de ta chair aux parfums éternels.

     

     

     

    Il me souvient, bien sûr de ton décolleté

     

    Qui ouvert et profond me donne encor la fièvre,

     

    Ton regard enjôleur et l'ourlé de ta lèvre,

     

    Puis ton beau visage aux traits bien dessinés,

     

     

     

    Tes instants rebelles, très courts mais efficaces,

     

    Tes longs raisonnements clairs et intelligents,

     

    Tes chants sous la douche, me semblaient des serments,

     

    Viens vite mon Amour, tu manques à mon espace.

     

     

    Un grand merci à mes lecteurs pour leur appréciation de mes textes.

     

     Gérard Bollon-Maso

     


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    Sur le vallon frissonne une lumière pâle.

     

    C'est l'Aurore naissante accueillant le soleil,

     

    Et qui chasse en douceur le Lune et les étoiles,

     

    Laissant place à l'Azur et aux reflets vermeils.

     

     

     

    Le soleil encor rouge est quelque peu timide.

     

    Le silence s'éteint aux premiers bruits du jour.

     

    Maintenant tout est clair, la nature est splendide,

     

    La vie est en éveil, et tout reprend son cours.

     

     

     

    Le vieux clocher appelle à la première messe.

     

    Sur la place encor vide, on dresse les étals.

     

    C'est le jour de marché, tout le monde se presse,

     

    Il va faire très beau, c'est un jour idéal.

     

     

     

    Déjà tout resplendit et les fontaines chantent.

     

    Le vent est parfumé de subtiles senteurs,

     

    Et fait danser les blés en vagues ondulantes.

     

    On est si bien ici que ça sent le bonheur.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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