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Ta jupe volète, indécente,
Sous un Eole bien coquin,
Libérant tes jambes émouvantes.
Ta chair est belle quand elle chante,
Caressée par un soleil mutin.
Et ton corsage transparent
Laisse deviner et qui saillent
Deux beaux seins fermes et blancs
Aux pointes dures de corail.
Une saute de brise forte,
Me laisse bientôt entrevoir
Des trésors en quelque sorte
Et sûrement très beau à voir.
Mon imagination s'éveille
Comme dans mes plus beaux rêves
Tu es avec moi au soleil
Charmante et nue sur une grève.
Un éclair flambe tes beaux yeux
Les faisant passer du vert à l'or.
Un éclair flambe tes cheveux,
Qui tombent en cascade d'or.
Le vent s'est apaisé, le soleil caché.
Tu m'apparais belle et naturelle.
Tu es celle que je veux aimer
D' un Amour tendre et éternel.
Gérard Bollon Maso
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Au silence du soir, passe un frémissement.
C'est le vent, qui, léger, se lève et vagabonde,
Profitant de la nuit, pour chanter doucement,
En traversant les bois, sous une Lune blonde.
Puis, tout en volupté, caresse le vallon,
Et les champs, et les prés, prenant à son passage
Tous les parfums des fleurs, les odeurs des saisons,
Embaumant au matin, villes, bourgs, villages.
Mais sentant la fatigue, il se met au repos
Pour peut être plus tard, souffler fort en tempête,
Quand la fureur des cieux, allume ses flambeaux
Et gronde, il est alors, invité à la fête.
Mais la plupart du temps, surtout aux beaux jours,
Il est toujours joyeux, flânant dans la nature.
Malicieux et coquin, fait voler par Amour,
des filles leurs jupons, leur belle chevelure.
Gérard Bollon-Maso
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Dans la lumière crue d'un soleil enflammé,
Je t'ai vu toute nue sur un lit de satin,
Tu sommeillais sans doute en ce tendre matin
La fenêtre ouverte te laissant admirer,
Et devant ta maison longtemps je suis resté,
De mon regard voyeur au désir de mes mains,
De ton si joli corps fuyaient tous mes chagrins,
Puis est monté en moi une envie de t'aimer.
Soudain j'ai eu très peur que bientôt tu t'éveilles
Rompant ainsi le charme en mon rêve merveille,
Puis tu t'es retournée, m'offrant ton beau visage.
Le soleil s'élevant au ciel céruléen,
Tu as ouvert les yeux, c'était comme un mirage,
Et d'un très beau sourire, alors, tu m'as dit: viens......
Gérard Bollon-Maso
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