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Le Vent
Au silence du soir, passe un frémissement.
C'est le vent, qui, léger, se lève et vagabonde,
Profitant de la nuit, pour chanter doucement,
En traversant les bois, sous une Lune blonde.
Puis, tout en volupté, caresse le vallon,
Et les champs, et les prés, prenant à son passage
Tous les parfums des fleurs, les odeurs des saisons,
Embaumant au matin, villes, bourgs, villages.
Mais sentant la fatigue, il se met au repos
Pour peut être plus tard, souffler fort en tempête,
Quand la fureur des cieux, allume ses flambeaux
Et gronde, il est alors, invité à la fête.
Mais la plupart du temps, surtout aux beaux jours,
Il est toujours joyeux, flânant dans la nature.
Malicieux et coquin, fait voler par Amour,
des filles leurs jupons, leur belle chevelure.
Gérard Bollon-Maso
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