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Comme un mirage
Dans la lumière crue d'un soleil enflammé,
Je t'ai vu toute nue sur un lit de satin,
Tu sommeillais sans doute en ce tendre matin
La fenêtre ouverte te laissant admirer,
Et devant ta maison longtemps je suis resté,
De mon regard voyeur au désir de mes mains,
De ton si joli corps fuyaient tous mes chagrins,
Puis est monté en moi une envie de t'aimer.
Soudain j'ai eu très peur que bientôt tu t'éveilles
Rompant ainsi le charme en mon rêve merveille,
Puis tu t'es retournée, m'offrant ton beau visage.
Le soleil s'élevant au ciel céruléen,
Tu as ouvert les yeux, c'était comme un mirage,
Et d'un très beau sourire, alors, tu m'as dit: viens......
Gérard Bollon-Maso
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