•  

    Immense de clarté, dans l'espace infini,

     

    Le soleil resplendit, d'or et de lumière.

     

    Ivre d'Amour, le ciel d'Azur chante et sourit.

     

    La nature s'égaille, et ruisseaux et rivière,

     

     

     

    Etincellent de joie. Puis la brise aussitôt,

     

    Souffle sur le vallon, douce et printanière,

     

    Son haleine aux parfums de fleurs, et qui bientôt,

     

    Embaume les maisons, de tout Saint Bruffière.

     

     

     

    A l'heure du zénith, le village transpire,

     

    La chaleur sur les toits, vibre et se réverbère.

     

    C'est un moment très chaud, mais on a connu pire.

     

    J'aime cette saison, celle que je préfère.

     

     

     

    C'est la fin du printemps, le début de l'été.

     

    Ce très beau mois de Juin, commence en harmonie.

     

    Tout Azur et splendeur, au climat tempéré.

     

    Tout le monde est joyeux, chantant sa mélodie.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Un doux soleil entrait par la fenêtre ouverte.

     

    Tout baignés de lumière et de parfums de fleurs,

     

    De moisson et de miel, et de fraîche herbe verte,

     

    Je me suis éveillé, d'une très bonne humeur

     

     

     

    En ce matin d'été, sous un ciel translucide,

     

    Car tu étais près de moi, mais tu dormais encor.

     

    Ton visage serein, lumineux et placide,

     

    Ressortait sur le drap comme un joli trésor.

     

     

     

    Tes blonds cheveux soleil, formait une auréole,

     

    Comme celle d'un Ange, c'est ce que tu étais.

     

    Oui, un Ange d'Amour, peut-être un peu frivole,

     

    Mais je t'aimais tel quel, désirable à jamais.

     

     

     

    Puis, me penchant sur toi, O si douce endormie,,

     

    Que d'un tendre baiser sur tes lèvres carmin,

     

    Lors, je t'ai réveillée ; Et en reprenant vie,

     

    T'as ouvert tes beaux yeux, turquoise en leur écrin.

     

     

     

    Puis on s'est embrassé dans un élan farouche.

     

    Je ne suis enivré de l'ardeur de ta chair,

     

    Du galbe de tes seins, au nectar de ta souche.

     

    J'ai connu les frissons de tes gestes pervers,

     

     

     

    Et ceux de l'Amour vrai, restés dans ma mémoire.

     

    Ce fut un beau matin, d'un grand Amour charnel.

     

    Et je n'oublierais pas, notre superbe histoire,

     

    Dont j'espère revivre, au plus tôt l'exceptionnel.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    O douce volupté, qui fait chanter nos corps,

     

    Chant d'Amour, de désirs, et d'ardente folie,

     

    Qui, faisant nous aimer, puis tomber raides morts,

     

    Et pour ressusciter, et retrouver la vie ,

     

     

     

    Pour un nouvel élan, de nos corps en fusion,

     

    Se jetant l'un sur l'autre, une mêlée ardente,

     

    Aux baisers violents, membres en perdition

     

    Dans les monts et vallons, et forêt attirante,

     

     

     

    Qui, cachant un trésor, palpitant de plaisirs,

     

    Attendant impatient, encore une visite,

     

    Un délire charnel, arrachant des soupirs,

     

    Et des gémissements, puis des mots illicites ?

     

     

     

    Prononcés par des voix, aux tons forts haletants.

     

    Lors, nos corps électriques, aux tensions élevées,

     

    Dans un dernier sursaut, et puis tout pantelants,

     

    S'écroulent sur la couche, en vrac et dévastée.

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Le jour est encor bleu, mais lentement décline.

     

    L'horizon devient sombre aux dernières lueurs,

     

    Car le soleil rougit dans sa fuite divine

     

    Et tombe dans l'abîme, aux grandes profondeurs.

     

     

     

    Le crépuscule est né. Dans une brume mauve,

     

    La forêt, et les champs, les monts et les coteaux

     

    Disparaissent bientôt, sous le jour qui se sauve,

     

    Laissant place à la nuit et son vaste manteau.

     

     

     

    Et voici qu'apparaît, un clair de Lune pâle,

     

    Dans ce grand univers, enivré d'infini,

     

    Qui vient de se parer, d'étoiles qui s'étale

     

    Comme des diamants, sur le ciel noir, sertis.

     

     

     

    Le vide et le silence, ont déjà pris leur place.

     

    Et seuls quelques oiseaux, leur gazouillis fleuri,

     

    Enjolivent ce soir, ce doux moment qui passe,

     

    Et que l'on apprécie, en ce début de nuit.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Un aigle dans l'espace, en ce matin d'été,

     

    Plane et tourne dans l'air, on dirait bien qu'il glisse

     

    Sous le vent matinal. Il chasse ensoleillé

     

    Des tous premiers rayons, du jeune astre complice.

     

     

     

    Puis de ses yeux perçants, et depuis sa hauteur,

     

    Il explore les champs, et les grandes prairies,

     

    Bordés aux alentours, de monts tout en lueurs,

     

    Baignés d'une lumière, aux couleurs alanguies.

     

     

     

    Bientôt il aperçoit, dans les herbes, courant

     

    Un gros rat bien dodu, lors, il tournoie et plonge

     

    Dans toute sa vitesse, et les serres en avant.

     

    Puis, saisissant sa proie, il s'élève et songe

     

     

     

    aux petits affamés, qui l'attendent au nid

     

    haut perché dans le ciel, maintenant translucide.

     

    Mais étant déjà grands, voler ils ont appris.

     

    Bientôt ils vont partir, et laisser leur nid vide.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso


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