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    Une clarté nacrée, argente l'horizon,

     

    Quand Mars chante et fleurit, aux baisers de l'Aurore.

     

    Que la lumière nue, émet tel un néon,

     

    Ses tous premiers éclats, comme un voile incolore.

     

     

     

    Le silence qui règne, est couvert par un vent

     

    Qui, venant du sud-est, souffle sa douce haleine

     

    Sur la plaine et les monts, caressant instamment,

     

    La vallée endormie, à cette heure sereine.

     

     

     

    Puis, bientôt le soleil, se présente opportun.

     

    Heureuse de ce fait, la nature est ravie,

     

    Et les fleurs, tout en joie, épanche leur parfum,

     

    Embaumant la région, qui chante en harmonie.

     

     

     

    Et la forêt renaît, en s'habillant de vert.

     

    Le chaud bourdonnement, d'un vol doré d'abeilles,

     

    Qui vibrant dans l'air bleu, tel un chant doux et fier,

     

    Nous rend vraiment joyeux, caressant nos oreilles.

     

     

     

    Un gazouillis d'oiseaux, est un hymne d'Amour.

     

    Nous l'écoutons bientôt, à l'ombre de la treille,

     

    Sous la chaleur montante, et en ce charmant jour.

     

    Ce début de printemps, déjà nous émerveille.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Ce soir au néant bleu, un astre nu s'éveille

     

    Tel un ballon opaque en la nuit éternelle.

     

    Frémissante et candide, au regard sensuel,

     

    Tu parais, sublime, belle comme un soleil.

     

     

     

    Sous ce ciel étoilé, comme un frisson charnel

     

    Souffle dans l'espace de notre intimité,

     

    Enivrant notre corps de son chant endiablé

     

    et guidant nos gestes en caresse irréelle.

     

     

     

    Au miroir du silence, éclatent nos murmures

     

    en des mots doucereux, languissants et pervers,

     

    Ne paraissant jamais aux écrits de mes vers,

     

    Qu'on aime se dire, soudés dans la luxure.

     

     

     

    Dans l'abîme insondable aux creux de nos désirs

     

    Et à l'heure où la nuit se révèle si ardente ,

     

    Mourants mais renaissants, sur une envie latente,

     

    Nos corps se rejoignent, se noient dans les soupirs.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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