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    O ma belle Marie aux yeux comme l'Aurore

     

    Quand le ciel va s'ouvrir sur la terre en éveil,

     

    De leur lumière ambrée et douce que j'adore.

     

    Tu es un tendre rêve, au-delà du réveil.

     

     

     

    «  Belle » est un joli mot, inventé que pour toi.

     

    Tes cheveux éclatants en rayons de lumière,

     

    Eclairent ta beauté. Je suis comme le Roi

     

    A coté de sa Reine à la tenue altière.

     

     

     

    Mon âme est un palais où tu vis Fleur d'Amour.

     

    Je veux que tu sois bien, dans ton cœur, dans ta tête.

     

    Moi, être dans la tienne, y vivre pour toujours.

     

    Tu es mon seul Amour, je suis ton p'tit poète.

     

     

     

    Ton corps désirs est fait aux jeux de volupté.

     

    Langueurs et pâmoisons aux doux parfums de rêve.

     

    Brûlants et langoureux sont tes rouges baisers,

     

    Aux premières ardeurs, tu les offres sans trêve.

     

     

     

    Ton arôme charnel, enivre tout mon corps,

     

    Comme un philtre d'Amour, une boisson magique.

     

    Tu es plus belle encor que la Déesse Hathor.

     

    Pensant toujours à toi, O ma douce angélique.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

    Contact pour mon recueil  :  06 64 17 65 80

     

     

     

     

     

     

     


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    La lumière du ciel, plane au loin et au-delà,

     

    Alors un soleil rouge incendie avec force

     

    Tout l'éther encor clair mais qui sombre déjà

     

    Sous la clarté diffuse et dont le noir s'amorce,

     

     

     

    Puis qui va vers l'obscur, sépulcre de la nuit.

     

    Le crépuscule avance, en ses ombres d'ébène,

     

    Dont sa robe nocturne à la beauté qui luit :

     

    Une nuit étoilée avec sa Lune pleine.

     

     

     

    Et l'air est embaumé, d'une douceur exquise.

     

    Lors, dans l'ombre sereine, un chant monte du soir,

     

    Un souffle musical accompagnant la brise

     

    Et qui passe soudain comme un brûlant espoir.

     

     

     

    Aussi j'aime la nuit quand des parfums rustiques

     

    Encensient l'air si doux comme un frisson câlin

     

    Quand elle rêve encore aux matins poétiques

     

    Et leur douce clarté, dans un beau ciel divin.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Pendant les beaux jours de l’été
    Nous allions cueillir l’abricot
    Sous le soleil dans le verger
    Près du chemin, loin du hameau

    Ma belle amie, souple et légère
    Sur la grande échelle haut perchée
    Laissait voir son joli derrière
    Et par aucun linge caché

    En bas, je lançais des regards
    Regards pleins d’Amour, de désirs
    Et qui enflammaient ma mémoire
    Me donnant sueurs, même pire

    Puis consciente de mon émoi
    La belle chantait en m’offrant
    Ses fruits soyeux rien que pour moi
    Que je croquais en suppliant

    Qu’elle redescende au plus tôt
    Et pour venir me retrouver
    J’avais le sexe dans le cerveau
    Et le cerveau tout chiffonné

    Elle descendait très lentement
    En me laissant bien mijoter
    Puis faisions l’Amour dans les champs
    Ah ! comme j’aimais ces étés.



    Gérard Bollon-Maso

     

     

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    L'hiver fuit et déjà la nature est jolie.

     

    Lors, chantent les étangs, les près, la forêt.

     

    C'est le temps des douceurs, du vent et de la pluie.

     

    Aux fenêtres du ciel, l'astre de feu paraît.

     

     

     

    Beaux les levers d' Aurore et les matins sereins.

     

    Dans le cristal du jour, la lumière est joyeuse.

     

    Le vent est parfumé d'herbe et de romarin.

     

    L'air est doux et léger, la flore est capiteuse.

     

     

     

    La rivière et ses flots, étincelle au soleil,

     

    Un soleil printanier, dans un ciel bleu limpide.

     

    Le paysage est vert et teinté de vermeil

     

    Et le vent vagabonde au doux rythme languide.

     

     

     

    Sur l'étang lumineux et grand comme l'espoir,

     

    La verte libellule à l'aile translucide,

     

    Effleure l'onde claire et lisse d'un miroir,

     

    Reflétant tout le ciel, pour un tableau splendide.

     

     

     

    Le temps est calme et lent, une belle journée.

     

    Bordé de peupliers, un canal rêve au ciel

     

    Qui lui fait un clin d'oeil, de lumière dorée

     

    Et l'abeille en rucher, fabrique le bon miel.

     

     

     

    Le soleil de midi sur la montagne écrue

     

    Répand à flots ardents, ses éclats enflammés.

     

    Une flèche d'oiseaux, bientôt touche la nue.

     

    Maintenant il fait chaud et l'on pense à l'été.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

    Mon recueil  contact  :  06 64 17 65 80

     


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