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Nous sommes en congés, depuis le début Juin.
Et comme tous les ans, en Drôme provençale.
En fin d'après midi, nous sommes au jardin,
Alanguis, au repos, en short et en sandale.
Le ciel d'Azur et d'or, s'assombrit lentement.
L'écarlate couchant, va sombrer dans un voile
Aux doux tons purpurins, mêlés de rose ardent.
Mais bientôt apparaît, lors, la première étoile.
L'heure crépusculaire, a sonné le tocsin,
Qui annonce la nuit et son manteau d'ébène,
Piqueté de diamants, au vif éclat divin.
Puis monte à l'horizon, le bel Astre Sélène.
Assis sur notre banc, ma douce amie et moi,
Nous contemplons les cieux, et leur beauté céleste,
Car en cette saison, et presqu'à chaque fois,
Le firmament nous offre, un plaisir sans conteste.
Gérard Bollon-Maso
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Dans ce matin naissant, où apparaît le jour,
Une mésange bleue a salué l'Aurore.
Son chant mélodieux, dans le silence court,
Il continu son chemin, langoureux et sonore.
Il nous rend tout joyeux, car on pense à l'Amour,
Et aussi au printemps, lorsque le soleil dore
Les collines, les monts, les fleurs, les alentours.
Maintenant son éclat, la nature décore.
Bientôt, l'éther devient, espace éblouissant,
Se confondant dans l'or embrasé du levant.
Alors l'Azur du ciel, s'enivre de lumière.
S'éveillant, les parfums, portés par un vent doux,
Embaument la région, sa beauté printanière.
Mais déjà le clocher, va sonner ses six coups.
Gérard Bollon-Maso
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Lorsqu'on te voit marcher, c'est tout l'Amour qui passe.
Ta belle et blonde tête, est Phébus au plus haut.
Allure et maintien, tu brilles dans l'espace.
Le goût de tes baisers est semblable à tes mots,
Et ils sont pour toujours, ancrés dans ma mémoire.
Puis tu me fais rêver, la nuit comme le jour,
Je t'imagine nue, et sculptée en ivoire,
Tel un chef-d' oeuvre rare, exposé à Beaubourg.
Brûlante et langoureuse, à la chair envoûtante,
Aux mains tout en délice, et aux doigts caressants.
Il émane de toi, des fragrances troublantes
Parfumées de désirs, aux frissons exaltants.
Ruissellent de ton corps, des ondes érotiques,
Qui traversent le mien, le rendant crapuleux.
Et tes yeux amoureux, aux caresses lubriques,
Font monter mes émois, aux soupirs fiévreux.
Et toute ta beauté, lors, envahit mon âme,
Puis, lorsque tu souris, je m'enivre de toi.
Tous mes sens en éveil, sur ton corps qui se pâme.
Heureux, nous nous aimons, avec toi, je suis Roi.
Gérard Bollon-Maso
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Le ciel, large ruban gris et nimbé de nuages,
Déverse sur l'étang des reflets frissonnants,
Surplombe les hauts monts, comme les paysages
Et qu'inonde la pluie et ses chants frémissants.
Le cri de l'Aquilon, écorche la nature
De ses lèvres d'Automne, et poursuit son chemin.
Puis la triste lumière, épanche sa voilure,
Recouvrant la vallée aux langueurs du matin.
Le silence s'endort, enivré de caresses,
Se réveille le soir, lorsque s'enfuit le jour.
Et l'Hiver s'approchant, le ciel a des faiblesses :
Souvent couvert de brume, et qui lui fait la cour.
Je hais cette saison, malgré quelques merveilles :
La vigne rougissante, et les arbres dorés.
Préférant le Printemps, ses fleurs et ses abeilles,
Les coteaux verdissants, les bois, les champs les prés.
Gérard Bollon-Maso
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J'aime tes doux baisers, ils sont baisers d'Amour.
Ils visitent mon corps, toujours pleins d'allégresse.
Dans leur féline ardeur, sont aussi de velours.
Tu es le grand miroir, de mes désirs en liesse.
J'aime tes grands yeux verts, lagons polynésiens,
Ton visage d'ivoire, étincelant d'étoiles,
Ta chevelure d'or, aux reflets vénitiens,
Ton corps voluptueux, vertigineux sans voiles.
Et j'aime lorsqu'il s'ouvre, en entier que pour moi,
Aux torpeurs de plaisirs, son odeur me parfume,
Quand il est frémissant, dans l'étreinte ou l'émoi,
Tu es comme une fleur, au parfum que l'on hume.
J'aime nos folles nuits, où nos corps délirants,
Explosent de luxure, et nous laissent en extase,
Haletants et pâmés, comme des morts-vivants.
Puis nos yeux sont brillants, et l'Amour nous embrase.
Gérard Bollon-Maso
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