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    Et le jour apparaît, embaumé de jasmin,

     

    Cajolé par un vent d'Aurore purpurine.

     

    Le soleil languissant, en ce début de Juin,

     

    S'élève lentement, dans une douceur divine.

     

     

     

    Des rossignols d'été, s'éveillent en chantant.

     

    Le ciel est somnolent, la lumière opaline.

     

    Les vergers sont en fruits, les prés sont verdoyants,

     

    Et toi tu me souris, de ta beauté câline.

     

     

     

    Sortant dans le jardin, nous admirons les fleurs,

     

    Qui viennent de s'ouvrir, baignées de rosée,

     

    Leurs sublimes parfums et leurs belles couleurs,

     

    Font aimer la nature, en cette matinée.

     

     

     

    Tout au fond, le cours d'eau, murmure un chant d'Amour.

     

    Le soleil est plus haut, sa chaleur nous caresse,

     

    Profitant du matin, dès le lever du jour,

     

    Assis sur notre banc, nos yeux sont que tendresse.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    La nuit versait au ciel, son ombre habituelle,

     

    Et un vent parfumé, caressait les jardins.

     

    Une ambiance d'Amour, survolait sensuelle

     

    Notre maison d'été, près d'un bois de sapins.

     

     

     

    Tu étais prés de moi, si belle et désirable.

     

    Emanait de ton corps, ce doux parfum de fleur

     

    Dont j'ai toujours aimé l'odeur inoubliable,

     

    Acheté à Paris, chez un grand parfumeur.

     

     

     

    Ton beau regard brillait, lors, comme deux étoiles.

     

    L'un contre l'autre, assis, la chaleur de ton corps

     

    Se transmettait au mien, et en plus sous tes voiles,

     

    Tu étais toute nue, et mon cœur battait fort.

     

     

     

    Puis j'ai senti ta main, et qui s'est rapprochée

     

    De la mienne. Plus tard, te serrant contre moi,

     

    Tu m'as offert ta bouche, aux lèvres colorées

     

    d'un beau rouge carmin. J'étais tout en émoi.

     

     

     

    Puis dans un long baiser et une douce étreinte,

     

    Nos corps se sont unis. Rejoignant notre lit

     

    Et, comme deux aimants et la lumière éteinte,

     

    Nous avons fait l'Amour, le reste de la nuit.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    C'est un vieux quartier, les maisons sont anciennes,

     

    Aux façades maussades, et vieux murs lépreux.

     

    Mais malgré tout cela, en leurs âmes sereines,

     

    Là vivent ouvriers, pauvres gens miséreux.

     

     

     

    Dans une p'tite rue, où au centre ruisselle,

     

    Une eau nauséabonde, entraînant des déchets,

     

    L'air du matin déjà, sent l'odeur des poubelles.

     

    Des larges horizons, ils vivent les regrets.

     

     

     

    Mais ils partent dès l'Aube, où les attend l'usine.

     

    Les femmes résignées, rêvent d'herbe et d'Azur.

     

    Début d'après-midi, le soleil illumine,

     

    Et pendant quelques temps, l'endroit sale et obscur.

     

     

     

    Puis, après le goûter, en sortant de l'école,

     

    Les enfants vont jouer, les pieds dans le ruisseau,

     

    Avec de vieux jouets, que leur père rafistole,

     

    Ils sont toujours joyeux, la rue est leur château.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Et elle sommeillait, rose, nue, indécente,

     

    Voluptueuse et douce, aux charmes de la nuit,

     

    Dans son beau ciel de rêve, aux Amours insolentes

     

    Elle apparaissait, belle, à ce temps qui s'enfuit.

     

     

     

    Puis j'admirais son corps, habillé de silence,

     

    Aux attraits de Princesse, et au souffle apaisé.

     

    Ses seins se soulevaient, dans la lente cadence

     

    De sa respiration ; Ô Amour espéré.

     

     

     

    Ô Ivresse embaumée, aux fragrances charnelles

     

    De langoureux parfums, émanant de sa peau.

     

    Elle était très sexy, aux ardeurs sensuelles,

     

    Attirant les regards, toujours de bas en haut.

     

     

     

    Et je l'aimais vraiment, bien plus que tout au monde,

     

    Car en plus, élégante, au caractère franc,

     

    Intelligente et tendre, à la douce faconde.

     

    J'aimerais la revoir, elle me manque tant.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    L'éblouissante aurore, en ses reflets pourprés,

     

    Donnant ce nouveau jour, accompli sa naissance.

     

    C'est un frileux matin, aux nouvelles clartés,

     

    Prémices de l'Automne, et de sa renaissance.

     

     

     

    Les arbres tourmentés, lancent leurs bras aux cieux.

     

    Les feuilles rouge et or, vont bientôt disparaître.

     

    Les coups de vent glacés, féroces et fougueux,

     

    Vont les faire périr, pour au Printemps renaître.

     

     

     

    Je passe près d'un étang, qui dort frileusement.

     

    Sa surface en miroir, est calme, plane et lisse.

     

    Le soleil qui s'y mire, est pâle et moins puissant.

     

    Sa chaleur est plus faible, elle est presque factice.

     

     

     

    Oui mais quelle beauté ! Collines et forêts,

     

    Scintillent de couleurs, rougeoyantes, cuivrées.

     

    Puis, rivières et lacs, ont de très beaux reflets.

     

    C'est un enchantement, partout dans les vallées.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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