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    En ce ciel de turquoise et de douceur perlée,

     Un beau matin d'été au chant des gazouillis,

     Dans un cristal d'aurore au silence infini,

     La nature s'éveille aux éclats de rosée.

     

    La brume vaporeuse aux douces lueurs nées,

     Se disperse et s'enfuit laissant en vis à vis

     Des vergers la beauté aux couleurs de leurs fruits

     Apparaître à nos yeux au fond de la vallée.

      

    Le doux murmure ailé du baiser des abeilles,

     Butinant tendrement la flore des merveilles,

     Nous chatouille l'oreille en son chant délicieux.

      

    Sous un coin ombragé à l'abri des branchages,

     Nous respirons l'air pur des vifs parfums sauvages,

     Devant ce paysage et la beauté des cieux.

      

    Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ce texte.

     


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    Tes baisers sont saveur jusqu'aux frissons troublants,

     Tes mains de tendresse sont gestes caressants.

      

    J'aime tes beaux yeux verts, frissonnants, incendiaires,

     Quand je sens leur regard, je fonds sous leur lumière.

      

    Ces beaux yeux si brûlants ont des éclairs pareils,

     Aux miroirs ondoyants pailletés de soleil.

      

    Ton beau sein rebondi comme un globe d'albâtre,

     Bat sous ma main, ardent comme le feu dans l'âtre.

      

    C'est près de ton Amour que s'enchantent mes jours,

     J'aime ton beau visage, et ta peau de velours.

      

    De ton corps se dégage une chaleur charnelle,

     Habité de paresse et langueurs sensuelles.

      

    J'ai trouvé avec toi le vrai chemin du coeur,

     Tu es dans mon jardin, la plus belle des fleurs

      

    Si j'étais musicien, une fée ou un dieu ,

     Je jouerais ta beauté jusque dans les cieux.

      

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    A l'Aube de tes yeux dans ton regard sublime,
    J'ai vu des paysages au soleil flamboyant,
    Paysages d'Amour, enflammé, envoûtant,
    Rayonnant de beauté dont je suis la victime.

    Au matin lumineux, j’ai vu ton corps intime,
    Des trésors inconnus , merveilles au levant,
    Paraissant à mes yeux en désirs attirant,
    Vers mes tendres envies et à mon coeur victime.

    Au ciel bleu de nos cœurs, ainsi que pour notre âme,
    Lorsqu'au bout du plaisir le corps heureux s’enflamme,
    Nos bouches crient des flots de mots ensoleillés.

    Puis en admiration de tes courbes de femme,

     Ta peau douce de rose aux parfums veloutés,

    A l’aube de l'Amour, je vous aime Madame.


    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    C'est l'heure de tristesse où s'allument les lampes

     

    Quand la ville se noie et se plonge dans l'ombre.

     

    Accoudée au balcon, belle comme une estampe,

     

    Ton beau visage apparaît, pâle dans la pénombre.

     

     

     

    Puis le bruit s'atténue et doucement s'éteint.

     

    L'Automne est déjà là, tôt le soleil se couche.

     

    L'horizon disparaît, là-bas dans le lointain,

     

    Tes beaux yeux me sourient, alors je prends ta bouche

     

     

     

    Pour un baiser désirs qui donne le frisson.

     

    J'aime ces longs moments d'intimité fébrile,

     

    Lorsque le jour s'endort le ciel à l'unisson

     

    Et que l'air est baigné d'un parfum volubile.

     

     

     

    Bientôt la nuit s'épanche en traînant sa noirceur

     

    Et l'offre maintenant aux étoiles argentées

     

    Et à sa majesté sélène avec douceur,

     

    Afin de l'égayer de leurs beautés lactées.

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

    Merci pour votre lecture et votre intérêt pour ce texte.

     

     

     


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    Ils sont tous venus ce jour là
    Des banlieues du nord de Paris
    Des bidonvilles de là-bas
    Nanterre, Bezons, ou Clichy
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    Ils sont venus manifester
    En costume du dimanche
    Pacifique et non armés
    Aucun esprit de revanche
    -
    Capitale des droits de l’homme
    Ils espéraient être entendus
    Liberté pour tous les hommes
    Même immigrés bien entendu
    -
    Papon, le préfet de police
    En a décidé autrement
    Ordonnant quelle injustice
    Le massacre des innocents
    -
    Leurs corps flottants sur la Seine
    Sont maintenant dans l’histoire
    Une image très obscène
    Qui noircit nos mémoires
    -
    Une date de la honte
    Dont doit se souvenir chacun
    Ce sale temps qui remonte
    Dix sept octobre soixante et un.
    -

    Gérard Bollon-Maso

    Merci pour votre lecture.

     

     

     


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