•  

    Une lumière tiède, allumait les moissons

     

    De ses rayons naissants, aux lueurs purpurines.

     

    La Lune s'enfuyait, bien au-delà des monts,

     

    Comptant bien revenir, le soir en héroïne.

     

     

     

    Un vent chaud caressait tous les champs de blé mûrs,

     

    Les faisant onduler, comme des vagues blondes.

     

    La chaleur sévissait, et ressortait des murs.

     

    La rivière brillait, joyeuse et vagabonde,

     

     

     

    Traversant la vallée, au soleil ascendant.

     

    Et, depuis le matin, une brise rebelle,

     

    S'acharnait à fraîchir, l'air chaud et nonchalant,

     

    Dont l'odeur des vergers, s'épandait naturelle.

     

     

     

    Puis, le ciel de Provence et les soirs bien plus doux,

     

    Sous une Lune d'or, dans la voûte étoilée,

     

    S'émoustillaient de fête, et de filles partout.

     

    C'est à ce moment là, que je l'aie rencontrée.

     

     

     

    Et c'était en Juillet, je me trouvais en congés,

     

    Tous mes bons souvenirs, à l'esprit me reviennent.

     

    Elle en es le plus beau, mon grand Amour d'été.

     

    C'était il y a longtemps, elle s'appelait Julienne.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  • Ses beaux yeux envoûtants, à la prunelle ambrée,

     

    Sont comme deux joyaux, brillants dans leur écrin.

     

    Sa chevelure épaisse, intense et mordorée,

     

    Coule comme un torrent furieux sur son sein.

     

     

     

    J'aime son doux parfum, qui enivre mon âme.

     

    Quand je suis dans ses bras, j'entends crier ma chair,

     

    Frémissant de désirs, devant son corps de femme

     

    Langoureux et lascif, dont l'endroit vaut l'envers.

     

     

     

    J'aime ses longs baisers, d'une candeur fiévreuse.

     

    Ses lèvres de douceur, me font monter au ciel.

     

    Ses gestes de langueur, de sa main fureteuse,

     

    ses murmures câlins, ses mots senteur de miel.

     

     

     

    J'aime son souffle court, l'odeur de son haleine,

     

    Et ses gémissements, sa peau quand elle frissonne.

     

    Puis quand, entreprenante, elle est comme une chienne,

     

    Et appelle l'Amour, et puis elle se donne.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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  •  

    Soupirs des doux matins aux parfums de rosée.

     

    Délices de fraîcheur, de l'haleine du vent.

     

    Beauté de la nature à l'odeur embaumée,

     

    Et en ce jour nouveau, premiers jour de Printemps.

     

     

     

    Et le soleil émerge, aux confins de la Terre,

     

    Déjà il nous éclaire, en ses rayons sanglants.

     

    Puis, il va s'élever tout en haut du néant,

     

    Ainsi resplendissant, nous offrir sa lumière.

     

     

     

    Joyeux dans le ciel clair de ce jour frémissant

     

    Tout enivrés d'oiseaux, bientôt les arbres chantent.

     

    Les jardins renaissants, fleurissent doucement,

     

    Etalant leurs couleurs, celles qui nous enchantent.

     

     

     

    La vallée est encor, dans un silence nu,

     

    Attendant instamment, tous les bruits de la vie.

     

    Tous ces bruits oubliés, par l'Hiver retenus,

     

    Que ce Printemps nous rend, la nature est ravie.

     

     

     

    Et déjà, sur la place, à l'abri du soleil,

     

    Le menton sur les mains, les vieillards du village,

     

    Rêvent de leur jeunesse, et, de leurs yeux vermeil,

     

    Apprécient ce beau jour, en philosophe sage.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

    J'aime ses grands yeux verts, caressants et soyeux,

     

    Tout habillés d'Amour, de désirs et de flammes.

     

    Beauté de son visage, aux traits doux et laiteux.

     

    Pour moi, elle est c'est sûr, la plus belle des femmes.

     

     

     

    Tous ces mots sont câlins, si beaux et parfumés,

     

    Comme sa fraîche haleine, au sortir de ses lèvres.

     

    Ses cheveux ondoyants, longs, au vent emmêlés,

     

    Ruissellent de blondeur, sur ses deux seins d'orfèvres.

     

     

     

    Et ma fièvre s'enivre, au contact de sa chair

     

    Tendre et nue au soleil de clarté veloutée.

     

    Et son corps est si beau, offert sous le ciel clair,

     

    Son odeur angélique, est fine et embaumée.

     

     

     

    Lorsqu'elle vient chez moi, un jour ou deux parfois,

     

    Car c'est chacun chez soi, nous faisons plein de choses.

     

    Restaurants, cinémas, concerts et cetera....

     

    Puis nous faisons l'Amour, ce sont nos heures roses.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Je marchais longuement sous un soleil rêveur,

     

    La campagne était belle, aux doux parfums d'ivresse.

     

    Le ciel était d'Azur et le vent cajoleur.

     

    Un bien joli matin, tout remplit de tendresse.

     

     

     

    Des oiseaux gazouillaient dans les arbres fleuris.

     

    Un ruisseau musardait, mélodieux et ivre,

     

    Et j'écoutais joyeux, son frêle clapotis.

     

    Au couchant, il prenait une couleur de cuivre.

     

     

     

    Je traversais gaiement, bergers, près, champs de blé.

     

    J'écoutais tous les bruits, le doux vol des abeilles,

     

    Papillons et criquets en pleine activité.

     

    Et j'étais très heureux, de toutes ces merveilles.

     

     

     

    Des chemins caillouteux, filaient à l'horizon,

     

    Rejoignant en secret, des vallées inconnues.

     

    Villages et hameaux, collines et hauts monts,

     

    Dessinaient sur le ciel, de très beaux points-de-vues.

     

     

     

    Puis j'allais me baigner, en rivière et étangs,

     

    Avec quelques copains, et bien sûr des copines.

     

    On riait, s'embrassait, on passait du bon temps.

     

    De beaux jours de Printemps, une époque divine.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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