• C'était en Juillet

     

    Une lumière tiède, allumait les moissons

     

    De ses rayons naissants, aux lueurs purpurines.

     

    La Lune s'enfuyait, bien au-delà des monts,

     

    Comptant bien revenir, le soir en héroïne.

     

     

     

    Un vent chaud caressait tous les champs de blé mûrs,

     

    Les faisant onduler, comme des vagues blondes.

     

    La chaleur sévissait, et ressortait des murs.

     

    La rivière brillait, joyeuse et vagabonde,

     

     

     

    Traversant la vallée, au soleil ascendant.

     

    Et, depuis le matin, une brise rebelle,

     

    S'acharnait à fraîchir, l'air chaud et nonchalant,

     

    Dont l'odeur des vergers, s'épandait naturelle.

     

     

     

    Puis, le ciel de Provence et les soirs bien plus doux,

     

    Sous une Lune d'or, dans la voûte étoilée,

     

    S'émoustillaient de fête, et de filles partout.

     

    C'est à ce moment là, que je l'aie rencontrée.

     

     

     

    Et c'était en Juillet, je me trouvais en congés,

     

    Tous mes bons souvenirs, à l'esprit me reviennent.

     

    Elle en es le plus beau, mon grand Amour d'été.

     

    C'était il y a longtemps, elle s'appelait Julienne.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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