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Par un matin brumeux, d'automne finissant,
Perdu dans un brouillard épais, lourd de tristesse,
La nature en éveil, se levait doucement,
Tout comme le soleil, se lève avec noblesse.
Un vent venu du nord et au souffle puissant,
Chassant toute la brume, a délivré la nue,
Et a rendu au ciel, sa beauté du moment,
Bien que cette saison, ne soit pas bienvenue.
Car l'hiver arrivait, et son air glacial
Et ses intempéries, sa neige et sa misère,
Ses arbres dénudés, les bras comme un signal,
Dirigés vers le ciel, en cherchant la lumière,
D'un soleil bien trop faible, et un peu fainéant.
Mais c'étaient également, les feux de cheminée.
Aussi les sports d'hiver, Noël, le jour de l'An,
La raclette entre amis, balade et randonnée.
C'étaient de bons moments, en attendant l'Printemps.
Gérard Bollon-Maso
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De l'Amour apparaît dans tes yeux de tendresse,
Et tu déploies ton charme et ta grande beauté.
Puis, ta peau parfumée, appelle la caresse,
Et ton corps de désirs, demande à être aimé.
Ton sourire d'ivoire, en ta bouche charnelle,
D'où sortent tous les mots dont j'aime la chanson,
Lorsqu'ils chantent l'Amour dans une ritournelle,
Demandant des baisers langoureux et fripons.
J'admire tes seins lourds, À l'aréole brune,
Dont j'aime caresser de mes lèvres la rondeur.
Et ton doux fruit d'Amour, sucré comme une prune,
Véritable délice, une tendre saveur.
Et sur ton corps de rêve, et sculpté par un maître,
Statue callipyge aux multiples appas ?
Je mets mes mains partout, et je suis comme un être
Qui découvre l'Amour pour la première fois.
De tes baisers ardents, tu fais monter ma fièvre,
Tu t'ouvres comme une huître, et dans tes bras me prends.
Tu parcours tout mon corps de tes gourmandes lèvres.
Puis bientôt je t'étreins, jusqu'au cri sous-jacent.
Gérard Bollon-Maso
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Seul, voilà un bien triste mot
Seul dans sa vie, seul dans sa mort
Seul dans sa ville, même quand c'est beau
Seul dans les rues, dans son décor
Le matin quand chante le réveil
Et lorsqu'il entrouvre les yeux
Personne à tirer du sommeil
Pour un petit câlin crapuleux
Personne à qui porter au lit
Le plateau de café-croissants
Personne le regarde, lui sourit
Le regard coquin envoûtant
Il ne part pas à son travail
Laissant au chaud avec regrets
Une belle créature au bercail
A qui le jour il penserait
Et puis le soir rentrant chez lui
Personne est là pour l'accueillir
Lui tendre les bras plein d'envie
Pour l'embrasser et lui sourire
Personne non plus pour lui parler
Dans son fauteuil il va s'asseoir
Il allume et regarde la télé
Ca remplace, égaie le noir
Après un p'tit dîner plateau
Dans son grand lit va se coucher
Pour y faire un bon gros dodo
Penser à sa vie et rêver
Car il n'est pas seul dans sa tête
Ni dans son coeur et pour toujours
Il vivra avec elle peut être
Bientôt avec son seul Amour.
Gérard Bollon-Maso
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