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    Un ciel azur glacé, s'illumine à l'Aurore.

     

    Un brouillard mauve et nu, plane au bas des coteaux.

     

    Sur un sol enneigé, que la lumière dore,

     

    La froidure a stoppé, le doux chant des ruisseaux.

     

     

     

    Les arbres frissonnant, lèvent leurs branches nues,

     

    En suppliant le ciel, d'appeler le Printemps.

     

    Puis même le silence est figé jusqu'aux nues.

     

    Venant du nord, le froid est porté par le vent.

     

     

     

    Les bruits sont étouffés, par une neige épaisse.

     

    Le temps s'est endormi, tout est calme et feutré.

     

    Les lèvres des passants, sont enduites de graisse,

     

    Echarpe sur le nez, marchant emmitouflés.

     

     

     

    Dans toutes les maisons, on a ravivé l'âtre,

     

    Et qui rouge de braise, étincelle de feux.

     

    Puis s'élève du toit, grise et un peu bleuâtre,

     

    Une fumée en vol, montante vers les cieux.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Tu vis dans mes pensées, et dans mes plus beaux rêves,

     

    Car tu es loin de moi, je veux te voir bientôt.

     

    Ton corps tout en caresse, et en baisers sans trêves.

     

    Mon bonheur va venir, dans tes bras aussitôt.

     

     

     

    Tes beaux yeux verts lagon, scintillants de lumière,

     

    Comme un soleil d'été, m'irradie au plus haut.

     

    Puis tu es mon désir, ma vie et ma prière.

     

    Mon étoile d'Amour, tu rends mon ciel si beau.

     

     

     

    Tu es bien mon printemps, cheveux blonds, lèvres roses.

     

    Pour moi, tu es déjà aux rives de ma peau,

     

    Dans mes bras langoureux et mes métamorphoses,

     

    Contre tes seins nacrés et ton ventre tout chaud.

     

     

     

    Je devine déjà, cette bouche brûlante,

     

    En parcourant ma chair, me donnant le frisson.

     

    Et ton joli corps nu, à la voix frémissante,

     

    La plus belle vraiment, c'est toi mon doux chaton.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    L'air est doux ce matin, c'est le soleil d'Avril.

     

    La nature renaît, et le monde est en joie,

     

    Car l'hiver s'est enfuit, pour longtemps en exil.

     

    Le ciel devenu bleu, de son Amour flamboie.

     

     

     

    Tout est chant et clarté, fleurs, parfums et beauté.

     

    Nos rêves de plaisirs, splendeurs et harmonie.

     

    Promesses et serments, les soirs en aparté,

     

    Sortent des longs regards, de douceur infinie.

     

     

     

    Tout le monde est dehors, courant les bois, les près,

     

    Les forêts, les sentiers, c'est l'envie de vivre.

     

    Puis naissent les Amours, des jeunes, exaltés.

     

    Les adultes aussi, de tous plaisirs sont ivres.

     

     

     

    C'est la fête partout, on se sent libérés,

     

    On aime le printemps, la saison la plus belle.

     

    On aime se gorger, d 'effluves embaumés.

     

    C'est bientôt le retour, du vol de l'hirondelle.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    Assise sur ce banc, je m'assois près de vous.

     

    Je ne vous connais pas, cela est bien dommage,

     

    Car vous êtes très belle et vos yeux sont si doux,

     

    Mon coeur vous est ouvert, n'en prenez pas ombrage.

     

     

     

    Je viens ici souvent, oubliez mes soucis,

     

    Et pourtant bien je crois, vous avoir jamais vue.

     

    J rêvais en marchant, d'un pas lent, alangui

     

    Et pensif, lorsque soudain, je vous ai aperçue.

     

     

     

    Mon cœur n'a fait qu'un bond, mes soucis envolés,

     

    Car vous étiez là, seule, en ce jardin si vaste,

     

    Vous aviez l'air si triste, au visage fermé

     

    Que j'avais mal pour vous, en ce moment néfaste.

     

     

     

    Alors on s'est parlés, puis vos beaux yeux vers moi,

     

    Se sont levés, ardents, comme une chaude flamme.

     

    J'ai senti votre trouble, et puis vous mon émoi.

     

    Vous aviez deviné, tous les maux de mon âme.

     

     

     

    Quelqu'un s'est approché, sûrement votre ami,

     

    Et vous êtes partie, avec lui sans rien dire.

     

    Lors je viens tous les jours, à cet endroit précis,

     

    Espérant vous revoir, et cette fois sourire.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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    Dans le jour qui se lève, hulule un vent glacé.

     

    Lors, on courbe le dos, sous la forte rafale.

     

    Le soleil, un peu tard, devrait nous réchauffer,

     

    Mais la neige bientôt, tombe drue et brutale.

     

     

     

    Quelques rares passants, courent vers leurs logis

     

    Pour échapper au froid, qui dur, les pénètre.

     

    Tout est blanc et gelé, tout le monde est transis.

     

    Chez moi, une chaleur douce envahit mon être.

     

     

     

    O douceur du foyer, devant l'âtre allumé.

     

    Je pense aux malheureux, qui sont dans la souffrance,

     

    Qui traîne leur misère et leur corps mal soigné,

     

    Couchants sous les ponts, on besoin d'endurance.

     

     

     

    Seuls les plus résistants, solides et costauds,

     

    Reverront le printemps, pleurant leurs camarades,

     

    Qui sont montés au ciel, rejoindre Dieu trop tôt.

     

    Mais ils n'auront plus faim, ne seront plus malades.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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