• Froidure

     

    Un ciel azur glacé, s'illumine à l'Aurore.

     

    Un brouillard mauve et nu, plane au bas des coteaux.

     

    Sur un sol enneigé, que la lumière dore,

     

    La froidure a stoppé, le doux chant des ruisseaux.

     

     

     

    Les arbres frissonnant, lèvent leurs branches nues,

     

    En suppliant le ciel, d'appeler le Printemps.

     

    Puis même le silence est figé jusqu'aux nues.

     

    Venant du nord, le froid est porté par le vent.

     

     

     

    Les bruits sont étouffés, par une neige épaisse.

     

    Le temps s'est endormi, tout est calme et feutré.

     

    Les lèvres des passants, sont enduites de graisse,

     

    Echarpe sur le nez, marchant emmitouflés.

     

     

     

    Dans toutes les maisons, on a ravivé l'âtre,

     

    Et qui rouge de braise, étincelle de feux.

     

    Puis s'élève du toit, grise et un peu bleuâtre,

     

    Une fumée en vol, montante vers les cieux.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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