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En cette douce nuit,
Tout va commencer,
C'est la passion qui luit
Dans le mystère d'Aimer.
Je caresse tes dessous,
Puis te mets à nu
Et sans dessus dessous
Nos chairs sont émues.
Dans ton corps ardent,
Doucement entre le mien,
Dans tes yeux incandescents,
Je suis ton magicien.
Ta bouche de soupirs
S'ouvre dans un cri,
Nos corps se déchirent
et meurent dans la nuit.
Gérard Bollon-Maso
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Où es tu femme à la chevelure d' ébène
Ondoyant en effleurant tes épaules frêles ?
Où est-il ce si beau visage aux lèvres pleines
Dont le carmin bouillant enflammerait mon ciel ?
Où sont-ils ces beaux yeux aux prunelles émeraude
Qui allumeraient mon âme de leur feu brûlant ?
Et cette jolie gorge à la peau douce et chaude
Qui se gonfle de légers soupirs innocents ?
Où est-il ce corps de rêve fait pour l’Amour
Qui réchaufferait mon corps de violents désirs
Et dans un fougueux combat jusqu’au petit jour
Nous laisserait morts, mais victorieux de plaisirs ?
Où est-elle cette femme à la voix sereine
Qui me chuchoterait le matin au réveil
Des mots de miel, que je chérirais comme Reine ?
Elle est là, près de moi, belle comme un soleil.
Gérard Bollon-MasoContact pour mon recueil : 06 64 17 65 80
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L'aube peignait le ciel de nuances vermeilles,
Et j'aimais la douceur de ce matin soyeux.
Vêtu de sang et d'or, un soleil en merveilles
S'élevait dans l'air pur aux parfums capiteux.
Passait un vent léger, maraudeur et sauvage,
Caressant un étang près de notre maison,
Qui miroitait le ciel, perle en ce paysage.
Un ciel céruléen flambait à l'horizon.
Un ruisseau murmurait entre les arbres verts,
Fuyant vers son destin en traversant la plaine.
Les fruits de pourpre et d'or, par le soleil couverts
de baisers d'Amour et de lumière saine,
Mûrissaient pleinement sous un ciel idéal.
Des oiseaux de retour, survolaient la vallée.
Ils allaient retrouver bientôt leur nid natal.
C'était un beau matin, une belle journée.
Gérard Bollon-Maso
Contact pour mes 2 recueils : 06 64 17 65 80
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Ton corps pâmé et nu, enveloppé d'Aurore,
Scintillait de lumière au son de ton éveil,
Et tous les reflets d'or sur ton corps que j'adore,
Marquetaient sur ta chair des joyaux de vermeil.
Puis j'ai bu sur ce corps, l'haleine de ta peau,
C'était un doux parfum, une liqueur suave
Et qui m'a enivré des pieds jusqu'au cerveau.
J'étais rempli d'Amour, et j'en débordais grave.
Te prenant dans mes bras, dans mes bras conquérants,
Le rêve de mes sens est sorti du silence,
Envahissant mon âme, une vague de courants
Dans ma tête est passé, ton corps en indécence.
Lors, ta beauté sereine embaumait mon envie
Et d'immenses soupirs voluptueux et lents
S'exhalait de mon cœur donnant feu à ma vie,
A mon Amour pour toi, ce pourquoi je t'attends.
Gérard Bollon-maso
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Le souffle de l'Automne, aux heures matinales,
Exhale sa tristesse en un gris frissonnant
Qui pleure dans son ciel morne aux larmes fatales.
Le soleil mécontent, devient fainéant.
Puis la forêt se livre au grand vent turbulent,
Se laissant dépouillée : Un voleur de couleurs
Au joli ton de rouille et d'ambre flamboyant.
Alors les arbres nus, se tordent de douleurs.
Le ruisseau à l'eau claire, entame son chagrin.
On entend ses sanglots, comme un très doux murmure.
Un oiseau enchanteur, l'accompagne serein
Pour lui rendre sa joie et sa belle nature.
A l'heure du zénith, sortant enfin de l'ombre,
Le soleil bien que bas, scintille le vallon.
Mais vraiment pas longtemps, le ciel devient sombre.
Il tombe brusquement, puis meurt à l'horizon.
Gérard Bollon-Maso
Contact pour mes deux recueils : 06 64 17 65 80
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