Les écharpes de l'Aube, paraissaient vaporeuses,

Puis, paresseusement s'élevaient dans l'air pur.

Bientôt disparaissaient, car du soleil peureuses,

Et qui encor timide et ce matin pas sûr.

Mais, ce soleil naissant, enflammait l'horizon,

Jetant ses éclats d'or, et rouge incandescent.

Dans un premier sursaut, coloré de frissons,

Tremblant s'est allumé, fier et luminescent.

Puis les sombres collines, ont surgi éclatantes

De lumière et de feu. Le paysage entier

Se vit illuminé de flèches d'or riantes

Rendant le vallon beau, joyeux et embaumé.

Parfums de fleurs d'Amour, de fleurs de tendresse

Qu'une brise charnelle en ce matin charmant

Dispersait à tout-va les fragrances d'ivresse,

Et que nous humions avec un plaisir lent.

Gérard Bollon-Maso

Au hasard de la vie, au cours d'un bel été,

J'ai rencontré l'Amour, le vrai, fait pour la vie,

Sous forme d'une Dame aux cheveux tout doré

Et au corps de Vénus, mon rêve en symphonie,

Car tu es pour mes yeux, un enivrant plaisir.

J'aime l'Automne doux, de tes beaux yeux câlins,

Le parfum langoureux de ton corps en désir,

Ton sourire d'ivoire, et finesse des mains.

Tes seins chantant d'opale, aux roses de caresse,

Me donnent de la joie, à l'heure des Amours.

Il sont faits pour mes doigts aux gestes de tendresse,

Et pointant vers le ciel, ils sont fermes et lourds.

Tes lèvres de langueur : deux pétales de rose,

Dont j'aime les baisers, au bon goût frissonnant.

La joie et le bonheur, nous sommes en osmose

Et pour l'éternité, bien au-delà du temps.

Gérard Bollon-Maso