• Paysages

     

    A travers le brouillard, un soleil languissant

     

    Monte péniblement, au sommet de sa gloire.

     

    A l'heure du zénith, maintenant il consent,

     

    Réchauffer la nature, est déjà sa victoire.

     

     

     

    Venant d'un grand verger, allant jusqu'aux confins,

     

    Un parfum de fruits mûrs, titille nos narines,

     

    Tout près d'une prairie, aux senteurs de jasmins.

     

    Floraison printanière, et frondaisons divines.

     

     

     

    Et tout est merveilleux, en ce jour éclatant.

     

    On perçoit au penchant reverdi des collines,

     

    Un beau tapis de fleurs, à l'effluve odorant,

     

    Moiré de reflets d'azur, et de couleurs sanguines.

     

     

     

    Puis, de hauts peupliers, la cime au fait pointu,

     

    Caresse le ciel bleu, tel un peintre sa toile.

     

    Et au loin, on peut voir le lac de Paladru,

     

    Sur ses tranquilles eaux, quelques bateaux à voile.

     

     

     

    Au-delà, c'est l'horizon et ses pics dentelés,

     

    Giflés par un vent fort, poussant de blancs nuages

     

    Et balayant la plaine, en la faisant chanter ?

     

    Se calmant au couchant, qui peint les paysages.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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