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Balade du matin
Phébus illuminait un éther transparent.
La brise répandait des senteurs d'aubépine.
Des peupliers bordaient un grand champ de froment.
On voyait la montagne et sa beauté alpine.
Un parfum de blé mûr, montait du fond des champs.
Au penchant des coteaux, l'herbe était verdoyante,
Donnant au paysage un fond étincelant.
Sous le soleil ardent, sa lumière éclatante.
Comme chaque matin, un troupeau de bovins
Passait tranquille et lourd, mais sentant l'herbe fraîche,
Il accélérait le pas tout au long des chemins
Jusqu'arrivé au pré, Jeanne courait revêche.
Au loin, au milieu d'un large bouquet vert,
Le village perché en haut de la colline,
Et de rouge coiffé dans son écrin ouvert,
Etait tel un rubis sous la lueur divine.
D'une cascade en pleurs, montait un chant puissant,
Résonnant dans les bois comme un tambour en fête.
Lors de notre retour, en passant par l'étang,
Un vieux pêcheur sortait une bien belle bête.
Quelle belle balade en ce matin calmant.
Gérard Bollon-Maso
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