• Le jour attendait en de longs moments d'angoisse,

     

    Qu'arrive la nuit noire et le silence nu.

     

    Le pénitent sortait déjà de sa paroisse,

     

    Rentrant vite chez lui, encore tout ému.

     

     

     

    Elle venait bientôt, ruisselante de rêve.

     

    Et la Lune argentait, un étang endormi.

     

    Puis le vent se levait et accourait sans trêve,

     

    Embaumé de mystère et de souffle attiédi,

     

     

     

    Venant des près fleuris de fraîches marjolaines.

     

    Or, le ciel était sombre, et l'horizon fermé.

     

    Et puis on entendait, le sanglot des fontaines,

     

    Le doux chant d'un ruisseau, d'un oiseau enchanté.

     

     

     

    Aux nocturnes fraîcheurs, frissons d'éternité,

     

    Les étoiles brillaient, de lumière éternelle,

     

    Formant constellations, admirable beauté,

     

    De ce grand univers ; C'est une œuvre immortelle.

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     


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  •  

    J'aimerais tant nager, dans ton parfum d'Amour.

     

    Charmante, ravissante, éblouissante et nue,

     

    Et je rêve de toi, de ta peau de velours.

     

    Tu es évanescente, un ange dans la nue.

     

     

     

    La clarté de tes yeux, la grâce de tes traits,

     

    Tes gestes amoureux, ta chair douce et lascive,

     

    Tes cheveux de blé mûr, que j'aime tout défaits,

     

    Caresser leur éclat et leur lumière vive.

     

     

     

    Puis ta voix doucereuse, aux sons mélodieux,

     

    M'enivre, comme un chant de mots et de caresses,

     

    Ton regard enchanteur, aux prunelles de feux

     

    Embrase tout mon corps, ardent en ses ivresses.

     

     

     

    Dans le choc du désir, et de ta volupté,

     

    Ton beau corps de Vénus, que pour moi tu dévoiles,

     

    Tout haletant d'Amour, et fait pour être aimé,

     

    Toujours, toutes les nuits, sous un dôme d'étoiles.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

    En ce matin naissant, le silence s'évade,

     

    La nature en éveil, fait frémir les bouleaux.

     

    Le temps est un peu frais pour faire une balade,

     

    Avec joie on entend, le doux chant des ruisseaux.

     

     

     

    Dans le ciel glorieux, et filant avant l'Aube,

     

    De beaux oiseaux d'argent, sillage de clarté,

     

    Poursuivent leur destin, vers la terre plus chaude,

     

    Au soleil plus présent, d'un pays enchanté.

     

     

     

    Sous l'Azur lumineux, un écrin de verdure,

     

    Possède pour présent : véritable joyau,

     

    Scintillant de rayons, et telle une parure,

     

    Un si joli village, en forme d'escargot.

     

     

     

    On perçoit un clocher, émergeant du feuillage,

     

    Tout nimbé de lumière et de reflets bleutés.

     

    Une rivière passe, en ce beau paysage,

     

    Frétillante en ses flots, de poissons argentés.

     

     

     

    Pour décorer les cieux, de couleurs avenantes

     

    Et donner à l'éther, un merveilleux décor,

     

    On attend le soleil, ses lueurs éclatantes,

     

    De vermillon, de rose, puis de bleu, d'ocre et d'or.

     

     

     

    Dans un étang bordé de roseaux et d'un saule,

     

    Une source s'épanche, et le saule est en pleurs.

     

    Une biche s'abreuve, papillon sur l'épaule,

     

    Puis s'enfuit au plus tôt, en repoussant ses peurs.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso.

     

     

     

     

     


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  •  

    Tu fais vibrer mon coeur et mon âme
    Tu fais frémir mon corps de joie
    Tu es la plus belle de toutes les femmes
    Douce au toucher comme de la soie

    Ta voix chaude et très sensuelle
    Pénètre, envahit mon cerveau
    Me berçant comme une ritournelle
    Comme un bébé dans son berceau

    Tes yeux, lorsqu' ils fixent les miens
    De leur lumineuse intensité
    Un incendie éclate, je suis bien
    Les flammes me dévorent pour l'éternité

    Ta bouche aux lèvres vermillon
    Est comme une fleur qui vient d'éclore
    Exaltant un parfum de mots sans son
    Dont je perçois le sens très fort

    Ta peau à la couleur d'écume
    Fine et sensible comme un frisson
    Eclatante, même sous la lune
    La caresser avec passion

    Ton corps leste aux formes harmonieuses
    Fait mourir d'envie tes congénères
    Tu as la beauté généreuse
    Tu es Aphrodite sur la terre

    Toutes ces merveilleuses qualités
    Font de toi, l'être exceptionnel
    Très fier de t'avoir rencontrée
    Pour moi, c'est tous les jours Noël.

    Gérard Bollon-Maso

     


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  •  

    A travers le brouillard, un soleil languissant

     

    Monte péniblement, au sommet de sa gloire.

     

    A l'heure du zénith, maintenant il consent,

     

    Réchauffer la nature, est déjà sa victoire.

     

     

     

    Venant d'un grand verger, allant jusqu'aux confins,

     

    Un parfum de fruits mûrs, titille nos narines,

     

    Tout près d'une prairie, aux senteurs de jasmins.

     

    Floraison printanière, et frondaisons divines.

     

     

     

    Et tout est merveilleux, en ce jour éclatant.

     

    On perçoit au penchant reverdi des collines,

     

    Un beau tapis de fleurs, à l'effluve odorant,

     

    Moiré de reflets d'azur, et de couleurs sanguines.

     

     

     

    Puis, de hauts peupliers, la cime au fait pointu,

     

    Caresse le ciel bleu, tel un peintre sa toile.

     

    Et au loin, on peut voir le lac de Paladru,

     

    Sur ses tranquilles eaux, quelques bateaux à voile.

     

     

     

    Au-delà, c'est l'horizon et ses pics dentelés,

     

    Giflés par un vent fort, poussant de blancs nuages

     

    Et balayant la plaine, en la faisant chanter ?

     

    Se calmant au couchant, qui peint les paysages.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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