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Etreinte matinale
Et le lent déploiement des ombres frissonnantes
Aux reflets rougeoyants lorsque l’aube est en feux,
Lentement s’évapore au grand néant des cieux,
Libérant la beauté de ta chair frémissante.
Et au matin naissant de clartés rougeoyantes,
Nos corps remplis d’Amour le désir dans nos yeux,
Pâmés tout en soupirs, d'un élan radieux
Prennent dans leur éclat des poses languissantes.
Je caresse ta peau d’un doux baisers coquins,
Je te sens haletante et tu cambres les reins,
Tu égrènes mon corps de tes mains en errance.
Dans une folle étreinte, au-delà du plaisir
La chair déjà soudée et ardente s’élance,
Pour un charmant combat d'où un cri va surgir.
Gérard Bollon-Maso
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