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    Notre chambre donnait sur la verte forêt,

     Douce et éblouissante une claire lumière

     Y pénétrait à flots dès l'aurore première,

     Au lointain se dressaient des blancs et hauts sommets.

     

     Et chaque matin le soleil apparaissait.

     Puis bientôt s'engouffraient des odeurs de bruyère

     Emplissant nos poumons d'effluves forestières

     Le ciel azuréen, déjà s'illuminait.

     

     Derrière la maison, un ruisseau aux eaux vives

     Chantonnait bondissait en effleurant ses rives

     Arrosant en passant les herbes le bordant.

     

     Notre petit jardin encor tout emperlé

     D'une rosée argent, s'éveillait languissant,

     Alors tout nous comblait en ces jours printaniers.

     

     Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.

     

     

     

     

     


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    Lors, tu es ma déesse, une douce beauté blonde

     Au sublime regard. Merveille que tes yeux

     A la tendresse ambrée et les plus beaux du monde.

     Un prestige divin aux éclats lumineux.

     

     Miracle que tu sois arrivée en ce monde.

     Et car ainsi j'ai pu te connaître en ces lieux

     Où nous étions si près mais si loin à la ronde

     Quand nos coeurs demandaient simplement d'être heureux.

     

     Et c'était évident, quand nos corps se sont vus,

     Et quand nos mots douceur, dans nos yeux se sont lus.

     Qu'un merveilleux chemin, nous devions faire ensemble.

     

     Dommage ce chemin fut pour moi bien trop court,

     Stoppé dans son élan qui allait vers l'Amour,

     Mais pourrait aujourd'hui, repartir il me semble.

     

     Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.

     


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    Bientôt l'Aube ruisselle, envahissante et fière

     De ses teintes cuivrées s'étalant lentement

     En poussant gentiment la nuit de sa lumière.

     Au silence infini caressé par le vent.

     

     Puis, un soleil sanglant qui maintenant s'élève,

     Dont les rayons pourprés colorent tout l'éther.

     A l'éclat de midi, son ascension s'achève,

     Incendiant la nature aux baisers de l'enfer.

     

     La douce brise apporte un parfum de fruits mûrs,

     Provenant des vergers bien au-delà des plaines.

     Nous respirons cet air revigorant et pur,

     Nettoyant nos poumons des pollutions urbaines.

     

     Puis le soleil mourant de rentrer nous invite,

     Et l'horizon s'enflamme en un dernier sursaut.

     Déjà nous contemplons l'astre royal en fuite,

     Alors le ciel s'endort, nous reviendrons bientôt.

     

     Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.

     


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    Seuls sur le sable blanc en ce jour de vacances,

     Au bord de l'océan, sous un ciel transparent

     Nos regards sont soudés, un vent tiède et doux danse

     Et nos corps en émoi ne sont que feu ardent.

     

    Tu es comme un tableau d'écume et de lumière

     Et dont tous les reflets brillent comme de l'or.

     J'admire ta beauté, ce dont tu es si fière,

     Splendeur de la nature en ce charmant décor.

     

    Puis les flots s'enroulant sur cette blanche plage

     En rouleaux de désirs tout frémissant d'Amour

     Comme un chant sensuel au doux creux d'un orage

     Et résonnant charnel dès le lever du jour.

     

    Alors, accompagnant nos gestes en délire

     Sournoisement lascifs en nos corps emmêlés,

     En douceur extatique et dans l'air qui soupire,

     Nous nous sommes aimés sous le soleil d'été.

      

     Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'aapprécier ma poésie.

     


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    Phébus s'attarde encore aux sommets rougissants,

     Avant de succomber tout au bout de la Terre.

     Puis la nuit se présente à l'appel du néant.

     Une Lune éclatante éclaire l'atmosphère

     

     Un silence surgit des gouffres abyssaux,

     Faisant mourir les bruits des hommes et des villes.

     On entend que le chant des arbres, des ruisseaux,

     Des fontaines en pleurs et d'un vent bien tranquille.

     

     La nuit sombre déjà dans un sommeil profond

     Et l'air s'est rafraîchit. Puis les senteurs nocturnes

     S'élèvent des forêts, des prés, des champs, des monts,

     Exhalant leurs parfums jusqu'aux cieux taciturnes.

     

     Les maisons du village ont fermé leurs grands yeux.

     Les gens ont déserté les places et les rues.

     Certains dorment déjà, d'autres prient le bon dieu.

     Les amants font l'Amour sous la Lune ingénue.

     

     Gérard Bollon-Maso

    Merci de me lire et d'apprécier ma poésie. 


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