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    Le ciel, voile embrasé, flambait de feux et d'or,

     

    Coloriant la nue, en ce début d'Automne.

     

    Le soleil, bien que bas, éclairait le décor

     

    D'une nature triste, une douceur, monotone,

     

     

     

    Mais qui prenait soudain, de sublimes couleurs,

     

    Rendant cette saison , lors, sa magnificence.

     

    Lacs, étangs, reflétaient toute cette splendeur.

     

    Rivières et ruisseaux, gambadaient en cadence,

     

     

     

    Accompagnés d'oiseaux, aux gazouillis joyeux.

     

    C'était la fin Septembre, et l'on entendait, graves

     

    Et loin dans la forêt, tous les brames rugueux,

     

    Des cerfs en rut, appelant les biches sauvages.

     

     

     

    Le soleil arrivait à percer maintenant

     

    De ses rayons dolents, toute la canopée

     

    Des arbres feuillus, dont les feuilles vraiment,

     

    S'accrochaient aux branches, pas encor dépouillées.

     

     

     

    J'aimais ces moments là, parcourant les sentiers,

     

    Les chemins forestiers, les layons et les sentes,

     

    Traversant, bois, forêts, chaussé de bons souliers.

     

    Admirant la nature, et ses beautés charmantes.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Ah ! Enfin tu es là, si belle dans ton cœur,

     

    Si belle dans ton corps et dans ta chevelure

     

    Etincelante d'or, soyeuse de douceur,

     

    Je veux passer ma main, ma main tendre et nature.

     

     

     

    Ah ! Enfin tu es là, si belle dans ta chair,

     

    Aux doux parfums d'Amour, si douce et frissonnante,

     

    Et que je veux croquer, meilleure qu'un dessert,

     

    Et que je veux sentir, si pâle et enivrante.

     

     

     

    Ah ! Enfin tu es là, si belle avec tes seins,

     

    Tout gonflés de désirs, dans leur écrin de soie,

     

    Que je veux mettre à nus, les offrant à mes mains,

     

    A ma bouche gourmande, heureuse qui festoie.

     

     

     

    Ah ! Enfin tu es là, tes lèvres vermillon,

     

    Pulpeuses, charnelles, ardentes, caressantes,

     

    Pour de très longs baisers, enflammés et fripons,

     

    Et lutinant ma peau, offerte et palpitante.

     

     

     

    Ah ! Enfin tu es là, belle comme Vénus,

     

    Ravissante et charmante, aux beaux yeux émeraude,

     

    Deux joyaux précieux, plus riche que crésus.

     

    Puis aux formes de rêve, avenantes et chaudes.

     

     

     

    Ah ! Enfin dans mes bras, depuis que je t'attends.

     

    O ! femme de ma vie, on est enfin ensemble.

     

    Je t'aime plus que tout, et depuis si longtemps,

     

    Du jour de ma naissance, et enfin on s'assemble.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Tout est calme, tranquille, en ce matin divin.

     

    L' Aurore vient d'éclore, et le ciel est limpide.

     

    Seuls quelques nuages, poursuivant leur chemin,

     

    Passent en se traînant. Une Lune splendide

     

     

     

    Donne son dernier show, avant de s'effacer,

     

    Laissant place au soleil, rougissant et timide,

     

    Exhalant ses lueurs avant de s'élever

     

    Et régner en seigneur, lumineux et torride,

     

     

     

    Sur les plaines, les coteaux, les sommets et les champs.

     

    Scintillant les vallons, les ruisseaux, les rivières

     

    De sa lumière d'or, et ses rayons ardents.

     

    Et voici que se lève, en ces heures premières,

     

     

     

    Un vent tout parfumé, caressant, maraudant

     

    A travers les sous-bois, les prés et les collines,

     

    Faisant chanter les fleurs, les oiseaux, les étangs,

     

    Puis file maintenant, vers les pentes alpines,

     

     

     

    Dont les pics dentelés, s'élancent vers les cieux,

     

    Formant à l'horizon, comme une barrière

     

    Blanche et infranchissable, et belle pour les yeux.

     

    Tout est silencieux, si beau dans son mystère.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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