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Phébus illuminait un éther transparent.
La brise répandait des senteurs d'aubépine.
Des peupliers bordaient un grand champ de froment.
On voyait la montagne et sa beauté alpine.
Un parfum de blé mûr, montait du fond des champs.
Au penchant des coteaux, l'herbe était verdoyante,
Donnant au paysage un fond étincelant.
Sous le soleil ardent, sa lumière éclatante.
Comme chaque matin, un troupeau de bovins
Passait tranquille et lourd, mais sentant l'herbe fraîche,
Il accélérait le pas tout au long des chemins
Jusqu'arrivé au pré, Jeanne courait revêche.
Au loin, au milieu d'un large bouquet vert,
Le village perché en haut de la colline,
Et de rouge coiffé dans son écrin ouvert,
Etait tel un rubis sous la lueur divine.
D'une cascade en pleurs, montait un chant puissant,
Résonnant dans les bois comme un tambour en fête.
Lors de notre retour, en passant par l'étang,
Un vieux pêcheur sortait une bien belle bête.
Quelle belle balade en ce matin calmant.
Gérard Bollon-Maso
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Ebloui de clarté par tes doux yeux câlins
Où flotte leur lumière en vermeille teintée,
Faisant briller mon âme et mon cœur baladin.
J'admire ton visage à la peau veloutée.
Ebloui par ta bouche à la lèvre embaumée
De fruits rafraîchissants aux parfums d'Orient,
Qui attire ma lèvre alors enfiévrée.
J'admire cette bouche au charme souriant.
Ebloui par tes seins de blancheur ivoirine
Et leur galbe enjôleur, se dressant vers le ciel,
Attirant tous mes doigts et mes yeux ta poitrine.
J'admire leur beauté et leur douceur de miel.
Ebloui par ton corps, alangui de tendresse
Et par tes mots brûlants aux senteurs de l'Amour
Qui me font frissonner de bonheur et d'ivresse .
J'admire ta beauté, ta douceur de velours.
Gérard Bollon-Maso
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L’étendue céleste et bleue jette éparpillés
Ses tous premiers rayons sur la brume fumante
Qui, devenant claire, limpide et transparente,
Nous laisse voir une nature émerveillée.
Les peupliers bruissant et dessinant au ciel,
Des auréoles vertes balayant les nuages
Qui affolés s’enfuient, manifestant leur rage,
Se regroupant dans une crise existentielle.
Au petit matin, à l’horizon encor mauve,
La rosée étincelle aux feuillages dorés,
La brise en fraîcheur caresse d’un air léger
Les coquelicots fragiles dans leur blé fauve.
Les oiseaux mélodieux chantent la campagne,
Les arbres fruitiers de leurs fleurs en parure,
Dessinent dans les verts prés de leur belle allure,
Des reflets chatoyants bariolés tels des pagnes
Puis le soleil s’élève fluide et lumineux,
Imposant au ciel son disque fluorescent
Et darde très insolent ses fuseaux ardents
Comme la montée de lave au volcan fiévreux.
Inondé de lumière aux reflets éclatants,
Le fleuve qui serpentant au creux du vallon,
Scintille comme un diamant au-delà des monts,
Que ce paysage est beau au soleil levant.
Gérard Bollon-Maso
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Dans le ciel virginal, naît l'Aurore nouvelle,
Ses ailes déployant, de couleur pourpre et or,
Parfumé de silence à l'odeur éternelle,
Un silence enchanté dans un brillant décor.
Une brume légère, et encore en sommeil,
Recouvre le vallon en le peignant en mauve,
S'évaporant bientôt sous le naissant soleil.
Dérangé par un bruit, un rossignol se sauve.
Sous les saules, au bord d'un large et vif ruisseau,
Se désaltère un cerf de l'eau fraîche et limpide.
Un renard blanc et roux, nous montre son museau.
Un sanglier trapu, soudain passe, rapide.
Poursuivant le chemin, nous arrivons au lac.
Un cygne immaculé, s'envole tel un ange.
Sur l'onde frémissante, ancien, passe le bac.
Nous aimons cet endroit, surtout que rien ne change.
Gérard Bollon Maso
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La douce volupté de ta beauté rayonne,
Et j'aime tes beaux yeux caressants de douceur.
Ta voix tendre et jolie, en mon âme résonne
Comme un chant câlin d'Amour, de joie et de chaleur.
Ton sourire carmin, me met de bonne humeur.
Le goût de tes baisers, de framboise et de pomme,
Me met en appétit d'Amour et de bonheur,
Puis mon corps en émoi ; C'est le désir en somme.
Et ton corps, O ton corps ! Une œuvre sensuelle
Dont les seins enivrants qui sont faits pour mes mains,
Ont le charme onduleux des vallons de Moselle.
Tes cuisses en fuseaux, ton ventre d'hirondelle,
N'oublions pas ta hanche et ta chute de reins,
Qui me font frissonner des pieds à la cervelle.
Gérard Bollon-Maso
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