• J'aime la nature

    On percevait tout près, la berceuse indolente

     

    Qu'émettait le ruisseau, passant sur les cailloux,

     

    Caressant les roseaux, et les herbes latentes,

     

    Filant et serpentant sous un ciel bleu et doux.

     

     

     

    Puis les pleurs émouvants, des fontaines de pierre,

     

    Me rappelant encor, un mauvais souvenir,

     

    Lorsque tu m'as quitté, pour rentrer en Bavière,

     

    Rejoindre ton époux, soigner ton repentir.

     

     

     

    Mais là, je suis heureux, jouissant de la nature,

     

    au lever de ce jour et à tous les moments,

     

    Admirant la forêt, les près et la verdure,

     

    Le parfum des vergers, celui des fleurs des champs,

     

     

     

    Qui dans l'air du matin, parsèment leurs fragrances.

     

    Abeilles, papillons, volant et butinant,

     

    Beauté de leurs couleurs, de leur chant, de leur danse.

     

    Puis aussi les oiseaux, qui passent gazouillant.

     

     

     

    Les mauvais souvenirs, les ennuis, les problèmes,

     

    S'envolent aussitôt, devant cette beauté,

     

    Ces couleurs, ces odeurs, même le matin blême,

     

    Car j'aime la nature, et pour l'éternité.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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