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D é s e r t
Et du sable, rien que du sable
A perte de ciel, d’horizon
Au grain si fin, inépuisable
Formant se déformant par monts.
Toujours soufflé par la tempête
Troublant si fort le bleu du ciel
Dessinant, arasant les crêtes
Les colorant couleur de miel.
Dans ce vide de toute verdure
Parfois l’humain en caravane
Traverse désertique et pur
Ce feu que le diable condamne.
Solitude de la nature
Où même chaque bruit s’ évade
Cri du silence dans sa blessure
Prenant le jour en embuscade.
Rares et fragiles quelques oasis
Perles d’eau dans l’immensité
Appellent la vie dans un supplice
En fait paraître sa beauté.
Gérard Bollon-Maso
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