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    L'air était parfumé de lumière et d'un ciel

     

    Vierge, pur et clément, vibrant d'incandescence.

     

    Phébus resplendissait, dans sa douceur de miel.

     

    Un grand cèdre tendait, ses longs bras d'indolence.

     

     

     

    La nature s'éveillait, sous des vagues de vent.

     

    De fiers parfums de fleurs, embaumaient la vallée.

     

    Des roseaux ondulaient sur le bord d'un étang,

     

    Et dont l'eau frémissait, limpide et enchantée.

     

     

     

    Le doux chant d'un essaim, frissonnait pas très loin,

     

    Accompagnant ainsi, la tendre mélodie

     

    D'une mésange bleue, en haut d'un tas de foin.

     

    Bientôt, aux alentours, tout devint harmonie.

     

     

     

    Tant de belles couleurs, ornaient tout l'horizon.

     

    Les collines fleuries, ruisselaient de parure.

     

    On percevait tout près, un grand champ d'épis blonds

     

    Mouvant comme la mer, éclatant de dorure.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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    Il s'élève une odeur, comme un parfum qui fume

     

    Et qui flotte dans l'air de ce soir sensuel.

     

    Douceur splendide et tendre en mon cœur qui s'allume,

     

    Que pour toi mon Amour, au corps lisse et charnel.

     

     

     

    Tes beaux yeux scintillants, de lumière angélique,

     

    Ressortent dans la nuit, tels deux joyaux vermeil,

     

    Eclairant ton visage à la beauté biblique.

     

    O Voluptés, secret de nos corps en éveil.

     

     

     

    Belle comme une rose, un matin de rosée,

     

    Il ruisselle de toi, un long ruisseau d'Amour.

     

    J'aime boire gaiement à ta lèvre nacrée,

     

    Ton haleine en soupirs, tes baisers de velours,

     

     

     

    Aussi me consumer en ton cœur et ton âme,

     

    Et puis à l'infini, me lover dans tes bras.

     

    Car tu es tant pour moi, la plus charmante femme

     

    Et passer chaque instant, avec toi dans tes draps.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     


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    l'ombre du crépuscule couvre le bleu des cieux,

     

    Puis les chants de la nuit s'apaisent doucement,

     

    Laissant l'espace vide et le silence aux dieux,

     

    Aussi le noir nocturne aux Amours, aux amants.

     

     

     

    Tout ailé d'étoiles, passe un vol de canards

     

    Qui, tout en cancanant, s'éloigne dans la nuit.

     

    La nature laissée aux caresses du soir

     

    S'endort nonchalante sous la lune qui luit.

     

     

     

    Et puis toi, Ô soleil ! De ta lumière d'or

     

    T'es parti inonder l'azur d'un autre ciel,

     

    Mais tu vas revenir au doux matin d'aurore,

     

    Briller de tous tes feux, royal et éternel.

     

     

     

    Tu vas étinceler, réchauffer la nature,

     

    Faire pousser les fleurs, faire mûrir les fruits.

     

    Tes caressants rayons on les aime c'est sûr,

     

    De l'aube au crépuscule, aux ombres de la nuit.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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