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    O Crépuscule !

     

    Ta lumière s'assoupit

     

    Et devient mauve.

     

     

     

    Les ombres soupirent

     

    Et l'horizon disparaît

     

    Peu à peu

     

    Dans la pénombre.

     

     

     

    Des tâches de lueurs

     

    Apparaissent encore,

     

    Crevant les nuages

     

    Qui expirent.

     

     

     

    Puis, la nuit trône

     

    En souveraine,

     

    Dans le silence de l'éther,

     

    Et la féerie d'une pluie

     

    D'étoiles.

     

     

     

    Je suis seul,

     

    Assis sur un banc,

     

    Les yeux levés

     

    Vers ce spectacle grandiose,

     

    Comme un rêve qui m'illumine.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     


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