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    Le ciel encor frileux, s'éclaircissait au loin.

     

    Une nouvelle Aurore aux lueurs printannières,

     

    Epanchait ses couleurs, et ses nouveaux parfums,

     

    Diffusant lentement, ses premières lumières.

     

     

     

    La brise chantonnait, un air doux et joyeux,

     

    Caressant la nature, encore ensommeillée.

     

    Les arbres verdoyaient au soleil lumineux,

     

    Et les fleurs renaissaient, sous la tendre rosée.

     

     

     

    Le chant des oiseaux, ce matin baigné d'or,

     

    Traversait un silence, enfouit dans son mystère.

     

    Et, petit à petit, s'éveillait un décor,

     

    Digne de ce printemps, en beauté saisonnière.

     

     

     

    L'étang moiré d'Azur, exhibait ses reflets.

     

    Rivières et ruisseaux, scintillaient en musique.

     

    On quittait un hiver morose, et sans regrets.

     

    C'était l'heur' des amants, des Amours idylliques.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Sa démarche est souple et féline.

     

    Sa peau d'ébène

     

    Brille au soleil matinal.

     

     

     

    Ses grands yeux noirs, regardent

     

    Observent, examinent.

     

     

     

    Son sourire immense laisse voir

     

    Des dents blanches et parfaites.

     

     

     

    Je devine des seins sublimes

     

    Comme ceux des statues.

     

     

     

    Ses longs bras se balancent

     

    En rythmant sa marche.

     

     

     

    Ses jambes sont

     

    Longues et fuselées.

     

     

     

    Elle est grande, elle est belle

     

    Une merveille.

     

     

     

    Je la croise tous les matins.

     

     

     

    Elle habite mes rêves.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

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    Le crépuscule est là. Tous les reflets mourants

     

    D'un soleil déclinant, qui dans sa gloire absente,

     

    Donne au ciel rougeoyant, de doux éclats sanglants,

     

    Une beauté sublime, une œuvre évanescente.

     

     

     

    A l'horizon funèbre, le silence envoûtant,

     

    Se parfume de nuit, de vent, de Lune ardente,

     

    D'anges endormis, et détoiles d'argent.

     

    L'immensité céleste, est maintenant vivante.

     

     

     

    La nature s'endort sur les ailes du temps,

     

    Va rêver de soleil, de jour et de Printemps,

     

    D'arbres, de chants d'oiseaux, de lumière éclatante,

     

     

     

    De beauté et de fleurs aux parfums odorants.

     

    Alors, à son éveil, elle dira contente :

     

    Ce sera un beau jour, aux Amours florissants.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Ses cheveux lumineux, et caressés de nuit,

     

    Effleurent mon visage, en vagues parfumées.

     

    Ses baisers de désirs, au goût juteux de fruit,

     

    Ensoleille mon cœur, aux Amours délaissées.

     

     

     

    Ses caresses de feu, aux longs doigts langoureux,

     

    Sur ma chair en émoi, l'enflamment de merveille,

     

    M'arrachant des soupirs, des rêves savoureux,

     

    Des gestes d'aventure, à nulle autre pareille.

     

     

     

    Et ses beaux yeux de ciel, aux éclats sensuels,

     

    Font tant bouillir ma sève et frissonner mon âme.

     

    Ses seins de porcelaine, attirants et charnels,

     

    Sont fiers et provocants, lorsque son corps se pâme.

     

     

     

    Sur son lit de satin, superbe de splendeur,

     

    Sa douce nudité chaleureuse m'appelle.

     

    Elle ouvre grands ses bras, et ivre de langueur,

     

    Son corps se donne au mien, sous la Lune nouvelle.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    En ce soir bleu de Mai, le ciel flambait encor

     

    De ses derniers rayons. La nuit étincelante

     

    D'étoiles et de Lune, étalait son décor :

     

    Sa plus douce splendeur, aux lueurs scintillantes,

     

     

     

    Une heur' de volupté, plein de rêves, d'espoir.

     

    Un rossignol chantait, exaltant un silence

     

    Qui, long, triste et latent, comme un Dimanche soir,

     

    Ruisselait dans l'éther, exhibant sa présence.

     

     

     

    Un vent tout embaumé des effluves floraux,

     

    Caressait la nature, endormie et tranquille.

     

    Libellules, crapauds, dormaient dans les roseaux,

     

    Et le sommeil gagnait, hameaux, bourg, jusqu'en ville.

     

     

     

    Rivières et ruisseaux, coulaient un doux repos,

     

    Les fontaines pleuraient dans leur bassin de pierre.

     

    Et puis, la nuit passait, en effaçant les maux,

     

    Jusqu'aux portes du jour, et sa tendre lumière.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     


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