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    L'aube en frissons se lève et chasse la noirceur.

     

    Et la nuit dans sa peur sévapore en silence

     

    En laissant le jour naître, en splendeur et douceur

     

    Au soleil empourpré, majestueux, intense.

     

     

     

    Un voile d'or caresse au lointain l'horizon

     

    Qui, petit à petit recouvre la vallée,

     

    Donnant à la nature un bel aspect profond

     

    de beauté et de fleurs tout ivre de rosée.

     

     

     

    Baignant dans leurs clartés, lacs étangs et ruisseaux

     

    Scintillent au soleil lors, en incandescence.

     

    Bois, champs, prés et forêts, tout ruisselants d'oiseaux

     

    Chantent mélodieux, avec effervescence.

     

     

     

    Maintenant tout s'agite et s'éveille aux senteurs

     

    Apportées par le vent, caressant les collines.

     

    Sur les sentiers fleuris, vont passer des marcheurs,

     

    Randonneurs admirant notre vallée Alpine.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Je ne songe qu'à toi ma douce chaque soir,

     

    Lorsque descend la nuit et sa voûte étoilée.

     

    Tu manques à mon coeur, à mon corps pleins d'espoir.

     

    Dans mes rêves tu vis et puis dans ma pensée.

     

     

     

    Je me souviens de toi, ton sourire et tes yeux

     

    Quand tu me regardais, tendre et voluptueuse,

     

    Je fondais d'émotion, j'étais très amoureux,

     

    Te prenais dans mes bras, toute pâmée, heureuse.

     

     

     

    A chaque nuit d'Amour on montait jusqu'aux cieux.

     

    Nos gestes de désirs, nos caresses rebelles,

     

    Faisaient prier nos corps et crier leurs aveux.

     

    On était vraiment bien, et tu étais si belle.

     

     

     

    Mais que s'est-il passé ? T'es partie un matin

     

    Pour aller travailler ; Puis je t'ai attendue

     

    Le soir, le lendemain, un mois, six mois, sans fin.

     

    Je ne songe qu'à elle, et l'ai jamais revue.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     


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    C'est un très vieux cimetière
    Depuis des siècles encerclant
    La belle église tout en pierres
    D'un petit village mourant

    Sur ses vieilles pierres tombales
    Noms et dates sont effacés
    Et d'époque médiévale
    Sont pour la plupart brisées

    Les mauvaises herbes ont bouffé
    Ce qui reste de leur histoire
    Comme un jardin abandonné
    Pour une vie de désespoir

    Leurs descendants ont oublié
    Ou sont partis vivre ailleurs
    Pris par la vie, comment penser
    C'est si loin comme le bonheur

    Certainement qu'un de ces jours
    Quelques villageois émigrés
    Reviendront chez eux par Amour
    Car ils n'ont pas pu oublier

    Et, dans leur vieux cimetière
    Referont vivre la mémoire
    Et chanter les vieilles pierres
    De leurs ancêtres méritoires.

    Gérard Bollon-Maso

     


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    Dans la douceur charnelle et ardente du soir,

                            Les beaux yeux des amants clignent sous leurs paupières.

                            Et leur regard s'allume, étoilé dans le noir

                            Sous la Lune d'or pâle, épanchant ses lumières.

     

    Tout ruisselant de rêve et d'ivresse et d'espoir,

                            En vibrant de désirs, leurs corps sans barrières

                            S'affrontent au combat, donner er recevoir

                            Des gestes caressants aux mains aventurières.

     

     Transpirant de délire au soleil de minuit,

                             Ils frissonnent de mots dans la chaleur qui luit.

                             Des mots voluptueux, des mots d'éternité.

      

     Alors repus d'Amour dans leur chair somnolente,

                             Encastrés, Amoureux, fusionnels et pâmés,

                             Ils s'endorment heureux. La nuit s'éteint, fervente.

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     


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    Un vent doux soupirait à l'Aube langoureuse,

     

    De suaves senteurs exhalaient leurs parfums.

     

    Le ciel rose épanchait sa beauté lumineuse,

     

    Et la Lune en pudeur, disparaissait au loin.

     

     

     

    Puis l'âme de la nuit s'endormait en silence,

     

    Sur le doux courant d'air d'un voile caressant.

     

    La nature en sommeil dans sa toute innocence,

     

    S'éveillait au soleil et se gavait de vent.

     

     

     

    Le matin projetait sa lumière angélique

     

    Sur les bois, les ruisseaux, les lacs et les étangs.

     

    Tous scintillaient de joie et de chants mélodiques,

     

    Accompagnés d'oiseaux et de clochers sonnants.

     

     

     

    Puis le village au loin exhibait ses toits rouge.

     

    Ses rues pleines de vie, s'animaient de rumeurs.

     

    Le marché sur la place où ça crie et ça bouge,

     

    Etalait tout joyeux, ses plus belles couleurs.

     

     

     

    Un très joli matin aspirant au bonheur.

     

     

     

     

     

    Gérard Bollon-Maso

     

     

     

     

     

     

     


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