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Frissons d'Automne
A l'aube qui se tait, aux premières lueurs,
Quelques cris en éveil rompent la solitude
De la brise d'automne aux soupirs d'altitude,
Poussant les nuages s'épanchant de leurs pleurs.
Puis, ce ciel nébuleux aux brumes opalines,
Enfièvre l'air atone au parfum de lumière
Sous la brise assagie, et son souffle éphémère
Comme un frisson d'Amour, caresses libertines.
Au loin, à l'horizon, un ciel clair et moiré
Déverse un flot d'azur sur les hautes collines,
Qui petit à petit, coule en clartés divines,
Recouvrant la vallée aux tons ors et cuivrés.
Au sein d'un ciel uni, un soleil paresseux,
Aux rayons pâlissants, apparaît jaunissant,
Puis se hisse au zénith pour enfin flamboyant,
Offrir à l'automne son teint si lumineux.
Gérard Bollon-Maso
Merci de me lire et d'apprécier ma poésie.
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